L'histoire en quelques lignes...
Jean Lucas (Gérard Depardieu), repris de justice pour de nombreux braquages de banques, est libéré après cinq ans de prison. Lucas est bien décidé à « se ranger » et à mener une vie honnête, ce qui ne manque pas de laisser dubitatif le commissaire Duroc (Maurice Barrier).
À sa sortie de prison, il vend les bijoux qui lui ont été restitués lors de sa levée d'écrou, puis se rend dans une banque pour y déposer le chèque qu'il a reçu du bijoutier. Alors qu'il fait la queue pour ouvrir un compte, un homme armé surgit pour effectuer un hold-up. Cet individu, François Pignon (Pierre Richard), peu expérimenté en la matière, mène très maladroitement son forfait et la banque est rapidement cernée par Duroc et ses hommes. Contraint de sortir, Pignon prend Lucas comme otage, mais le commissaire Duroc ne croit pas à cette répartition des rôles, persuadé que Lucas ne peut être que le braqueur. La situation surréaliste manque de tourner au drame et les deux hommes parviennent in extremis à s'échapper, mais Lucas reçoit au passage une balle dans la jambe, tirée par Pignon.
Mal en point, Lucas accepte d'être soigné tant bien que mal par un ami de Pignon, vétérinaire à la retraite (Jean Carmet). Il découvre alors l'existence de Jeanne (Anaïs Bret), la fille de François qui, très affectée par la mort de sa mère trois ans auparavant, reste depuis totalement mutique. L’assistance publique menace Pignon, au chômage et sans revenus, de lui enlever la garde de Jeanne, ce qui lui est insupportable. C'est pour rester avec sa fille et subvenir à ses besoins que Pignon s'est résolu à braquer la banque.
En cavale avec l'enfant, les deux hommes concluent un marché : Pignon signe des aveux complets innocentant Lucas, en échange de quoi ce dernier l'aide à semer la police. Mais Jeanne, qui s'est prise d'affection pour Lucas, retrouve l'usage de la parole et ne veut plus être séparée de l'ancien braqueur.