L'histoire en quelques lignes...
Bruno et Malik sont les responsables respectifs de La Voix des Justes et de L'Escale, deux associations qui œuvrent depuis vingt ans dans le monde des enfants et adolescents autistes qu'ils aident de leur mieux. Ils forment également des jeunes issus de quartiers difficiles pour encadrer ces cas « complexes » que les structures médicales refusent. L'association de Bruno est cependant dans le viseur de l'Inspection générale des affaires sociales qui lui reproche d'employer du personnel non diplômé.
Bruno s'est notamment fixé comme objectif l'insertion professionnelle de Joseph, un jeune autiste passionné par les machines à laver, mais qui a régulièrement des problèmes avec les agents de la RATP et la SNCF, car il ne peut s'empêcher d'actionner le bouton d'arrêt d'urgence du métro. Il réussit à lui trouver un stage en entreprise, mais le chef d'entreprise ne peut pas le garder en raison de son attitude trop familière avec Brigitte, une des employées de l'atelier.
Bruno accepte également de s'occuper de Valentin, un jeune aux troubles sévères, qui doit notamment porter un casque en permanence pour lui éviter de se blesser lorsqu'il se tape la tête contre les murs. Valentin finit par fuguer, et se retrouve en danger alors qu'il marche sur le boulevard périphérique parisien, où il est récupéré in extremis.
“Hors normes” a été présenté hors compétition en clôture du 72ème Festival de Cannes et reçu le prix du public du Festival international du film de Saint-Sébastien 2019.
L'histoire et les personnages de Vincent Cassel et de Reda Kateb sont inspirés du travail de deux éducateurs s'occupant des personnes autistes, ainsi que de leurs associations existantes : Le Silence des Justes (dans le film : La Voix des Justes) et le Relais Île-de-France.