"Je veux un trésor, qui les contient tous ! Je veux la jeunesse !"
Frustré par la quête futile du savoir, le vieux savant Faust vend son âme au diable en échange de la jeunesse éternelle et de la belle Marguerite…
La partition de Faust est un tour de force d’invention mélodique, Gounod y révèle tout son art à transmettre une émotion sincère et immédiate.
Dans cette nouvelle production à l’Opéra Bastille, elle sera notamment interprétée par trois grandes voix : Benjamin Bernheim, Ermonela Jaho et Florian Sempey, avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris sous la direction de Lorenzo Viotti et les Chœurs de l’Opéra national de Paris sous la direction de José Luis Basso.
Dans cet opéra, Gounod retravaille le mythe popularisé par Goethe pour s’attacher à l’histoire d’amour et magnifie la chute et le salut final de Marguerite. Il allège la portée philosophique du récit et trouve un équilibre entre le surnaturel, le grand spectacle, entre un univers d’action et de sentiments plus intérieurs.
Pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, le metteur en scène allemand Tobias Kratzer livre, lui, une réflexion sur l’obsession pour la jeunesse éternelle de la société contemporaine. Grâce à un dispositif scénique élaboré, sa mise en scène oscille entre hyperréalisme et magie, entre le monde d’aujourd’hui et l’atmosphère mystérieuse du romantisme allemand.
Avec : Benjamin Bernheim (Faust), Ermonela Jaho (Marguerite), Christian Van Horn (Méphistophélès), Florian Sempey (Valentin), Christian Helmer (Wagner), Michèle Losier (Siébel), Sylvie Brunet‑Grupposo (Dame Marthe) et L’Orchestre et les Choeurs de l’Opéra national de Paris.