L'adoption en France a beaucoup changé. Aujourd’hui, les enfants concernés sont à 65% des enfants à besoins spécifiques. C’est-à-dire qu’un tiers d'entre eux est adopté après l'âge de 5 ans, et qu'un quart est affecté par une pathologie. Si élever un enfant est un défi en soi, ce type d'adoption relève du pari. Un pari sur l'avenir, pour des enfants qui ont parfois un passé traumatique, des troubles physiques ou psychologiques, ou qui sont inséparables de leur fratrie… Des adoptions complexes, quelques fois difficiles, mais des histoires familiales riches et surprenantes, que parents et enfants ont accepté de raconter à Olivier Delacroix.
Il y a treize ans, Sylvie a adopté en Russie une petite fille âgée de 9 ans. Ignorant tout du passé de l'enfant, elle découvre par la suite que l'enfant garde de graves séquelles psychologiques. Entre la mère adoptive et sa fille, la relation est rapidement conflictuelle, voire impossible.
En 2010, Claire et François partent en Colombie adopter deux frères, qui ont été abandonnés par leur mère. Agés de 5 et 7 ans, les enfants reviennent en France avec leur passé. Il faudra de longs mois pour que l'aîné des deux garçons accepte enfin de reconnaître Claire et François comme ses nouveaux parents.
Anne-Valérie et Philippe étaient déjà parents de 4 enfants quand ils ont décidé d'adopter une petite fille, puis un petit garçon, atteints tous deux de trisomie 21. Un engagement total pour le couple.