Voyageant réellement seul, sa démarche saugrenue est un peu plus risquée dans les pays du nord de l’Amérique du Sud où la pauvreté a poussé beaucoup de gens vers la délinquance.
Le voyage d’Antoine commence à La Paz. Peu de temps après son arrivée, une femme se prétendant policière, lui signifie qu’il n’est pas en règle et lui intime l’ordre de la suivre. C’est une technique bien connue pour isoler un touriste et le dévaliser tranquillement. Antoine refuse énergiquement. Une vraie policière arrive et la fausse policière est arrêtée.
C’est la fin de l’anonymat pour Antoine, qui a la surprise de voir débarquer les 6 principales chaînes de télévision dans le commissariat. Il passe ainsi en direct dans le journal du soir.
Puis le voyageur se dirige vers la partie amazonienne de la Bolivie, dans la petite ville de Rurrenabaque. L’atmosphère y est détendue. Il donne un coup de main à un cantonnier, se retrouve au milieu d’une fête organisée par des infirmières et finit la soirée chez Juan.
De retour à La Paz, Antoine apprend que la fausse policière a été libérée. Ses complices le recherchent. Il est trop dangereux pour lui de rester en Bolivie. Il part sur le lac Titicaca comme il l’avait prévu, mais du côté péruvien.