C’est le plus jeune Etat de la planète, il a repris son indépendance à son grand frère le Soudan il y a 11 ans, mais qui dit jeune nation, dit tout à construire, tout à créer. Pour cela la population ne manque pas de courage surtout qu’elle doit faire face à plusieurs fléaux.
C'est un décor digne des plus grands films catastrophes et pourtant les inondations qui frappent le Soudan du Sud depuis 4 ans sont bien réels. Le niveau du Nil blanc n'a jamais été aussi haut, des villes entières sont englouties, les populations locales tentent de préserver les quelques îlots de terre qui leur servent d’abris.
Les bateaux ont remplacé les camions sur les routes inondées mais le voyage n’en est pas plus facile. Naviguer sur des terres immergées c’est affronter de multiples dangers.
L'instinct de survie est une seconde nature chez les sud soudanais et les chauffeurs prennent tous les risques sur les pistes défoncées.
Les tribus ancestrales comme les Mundaris tentent de s'adapter au réchauffement climatique pour sauver leur tradition et leur bétail.
Le courage des habitants est le meilleur rempart contre les colères du fleuve.
À la suite de cet inédit, France 5 rediffusera le numéro « Brésil, de poussière et de feu ».
En seulement deux décennies, la région du Nordeste au Brésil, un territoire grand comme trois fois la France, est devenu un four pour ses habitants : Il fait jusqu’à 47 degrés à l’ombre et 70° au soleil, les arbres n’y résistent pas, ». Maintenant le sable et la poussière recouvrent des terres entières et pour les routiers, se transforment en une interminable épopée.
Au grand dam de ses passagers, Armando, chauffeur de bus intrépide, accélère tout le long du trajet pour éviter l’enlisement... Mais le sable est aussi un ennemi invisible qui s'introduit partout, les moteurs s’encrassent et cassent les uns derrière les autres !
Chicao, livre un bien précieux qui n’attend pas au Brésil : des matériaux pour construire un terrain de football ! Sur la piste ensablée, ce camion de 43 tonnes s’enlise irrémédiablement… un enfer inimaginable… Il faut trois jours à deux bulldozers et 10 hommes pour le sortir du piège, pour cette fois… .
Evandro transporte enfants et ouvriers à bord d’un pick-up antédiluvien. Personne n’est rassuré, la carcasse d’acier se balance dangereusement au bord des fossés. Mais personne, il est le seul à rallier leur village.
A la chaleur du soleil s’ajoute celle des incendies allumés par les agriculteurs. Des milliers d'hectares de forêt partent en fumée pour créer des pâturages. Sans forêt, il n’y a plus de pluie.. Les rivières s'assèchent, vue du ciel le désert est un ulcère qui s’agrandit chaque jour. L’armée organise des ravitaillements d’eau avec une flopée de vieux camions citernes... Géraldo conduit l’un d'eux, il part ravitailler en urgence un village indien qui n’a plus une goutte d’eau potable... c’est une épopée qui l’attend.