L’île de Hydra, à moins de deux heures d’Athènes, possède tout ce que les îles grecques peuvent offrir. Des eaux turquoise, des petites maisons blanches accrochées à la colline et le calme...
Qui n’a jamais rêver de tout plaquer pour vivre sur une île ?
Alexandra Alévêque part donc deux semaines à Hydra pour expérimenter la vie des insulaires qui vivent sur ce petit bout de terre de 50 kilomètres carrés. Sur le papier, cela fait rêver, sauf que la journaliste a choisi d’y aller en plein hiver, quand l’île est désertée par les touristes et coupée du monde par les tempêtes et la mer déchaînée.
Une vie moins idyllique qu’il n’y paraît, d’autant que l’île ne possède ni route ni voiture et fait face à des difficultés d’approvisionnement en eau… un paradoxe pour une île dont le nom signifie « eau » en grec !
À la suite de cet inédit, France 5 rediffusera le numéro « Longyearbyen ».
Plantée sur une terre de tous les extrêmes, Longyearbyen est la ville la plus septentrionale de la planète. Par 78 degrés de latitude nord, dans l’archipel norvégien du Svalbard, 2 500 personnes habitent à l’année un territoire sauvage et glacé, si hostile à l’homme qu’aucune population indigène ne s’y est jamais installée.
Rythmée par la nuit polaire et le soleil de minuit, la vie à 1 000 kilomètres du pôle Nord serait impossible sans les spectaculaires moyens mis à disposition des habitants de la ville. Grâce à la manne historique de sa mine de charbon, Longyearbyen dispose de tout le confort moderne pour affronter les rudesses de l’Arctique.
Accueillie par une famille installée depuis trois ans au Svalbard, Alexandra Alévêque a passé un peu plus de deux semaines à la découverte d’une vie quotidienne où l’émerveillement se dispute en permanence avec l’inattendu. En commençant par le passage obligé de tous les résidents de la ville : un entraînement au maniement du fusil. Car à s’aventurer dans les sublimes paysages du Svalbard, le risque est trop grand de croiser le seigneur de la banquise, l’insaisissable et très dangereux ours polaire.