À la suite d'une procédure de divorce où Madame Ferreyrolles demandait une prestation compensatoire de 550 000 francs à son mari ainsi qu'une pension alimentaire d'une valeur de 8 000 francs, celui ci, n'ayant point la volonté de répondre favorablement à sa demande, va élaborer un terrible stratagème meurtrier.
Monsieur Rouhalde va engager par l'intermédiaire de Salvatore Caruso, trois meurtriers de la mafia calabraise dans le but d'abattre son ex-femme.
Afin de préparer le meurtre, il va inviter les trois tueurs à gages chez une amie, Christiane Seguin, une femme veuve de soixante ans dans un petit village d'Auvergne de trois cents habitants.
La « mamie » est accusée d´avoir hébergé chez elle, puis conduit sur les lieux de leur crime, le commando de tueurs venus d'Italie pour exécuter Françoise Rouhalde.
Le 26 novembre 1991, le tueur attendra madame Ferreyrolles au retour de sa balade matinale dans le hall de son appartement et opérant à l'aide d'un Beretta muni d'un silencieux, ne lui laissera aucune chance l'exécutant de quatre balles, trois dans la tête, et une dernière dans le poumon.
Elle sera retrouvée morte dans l'entrée du petit pavillon qu'elle occupait alors avec ses deux enfants de quatorze et seize ans.