"Journal d'une bonne" : l'histoire de Félicité Lavergne, dimanche 5 mars sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 4 mars 2023 1372
"Journal d'une bonne" : l'histoire de Félicité Lavergne, dimanche 5 mars sur France 5

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, France 5 diffusera dimanche 5 mars 2023 à 22:50 dans "La case du siècle" le film "Journal d'une bonne" réalisé par Valérie Manns.

"Journal d'une bonne" raconte l'histoire de Félicité Lavergne, une jeune paysanne originaire du Massif central, née en 1886. Fille de ferme, bonne à tout faire, puis femme de chambre, à la campagne, à la ville, elle traverse la France du premier XXe siècle avec courage et innocence. À chaque nouvelle place, Félicité affronte l'inconnu. Elle doit s'adapter à un nouveau lieu, une nouvelle façon de vivre. Elle souffre de solitude, d'enfermement, tout en rêvant d'une vie meilleure.

Grâce au témoignage écrit de sept bonnes, ce documentaire, composé d'archives et de scènes d'évocations, dresse le portrait intime d'une « invisible » dans une France en plein bouleversement.

Journal d'une bonne est un film sur la condition féminine, sur la domination bourgeoise et masculine, sur la solitude et sur l'enfermement, mais aussi sur la recherche du bonheur.

Note d'intention de la réalisatrice, Valérie Manns.

À l'origine de ce film, le désir de raconter l'histoire de « gens de rien », celle des domestiques qui ont toujours été au service de ceux que l’Histoire a retenus : les bourgeois, les nantis, les patrons, les intellectuels – « ceux d'en haut ». Dans la France de 1900, il existe un million de domestiques en France. Pourtant, on ignore tout de leurs vies.

Le journal qu'écrit la bonne est un exutoire. Mais c'est aussi un lieu de résistance, de témoignage et de transmission. Face à la dépossession de soi-même, face à sa déshumanisation, demeurent la rébellion et la quête de liberté.

Ce combat entre l'enfermement et l'émancipation prend place dans le corps de la bonne, violenté, meurtri, « dressé ». Seule une actrice pouvait l'incarner tout au long du film. La facture des images rend hommage à l'esthétique des années 1920 et 1930. L'entre-deux-guerres propose de nouvelles formes et explore de nouveaux cadres. Le point de vue est celui de Félicité : le téléspectateur sera au plus près d'elle, de ses émotions, de ses sensations et de ses rêves.

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Publié dans Documentaires, Dimanche
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