Ils vivent au rythme de notre société, 24h/24h. Ils ont fait le choix du service public de la santé. Quelle est l’histoire de ceux qui côtoient tous les jours les accidents, la maladie et la mort ? En reviennent-ils toujours indemnes ? Durant plus d’un an, la série documentaire “Ils sont médecins au SAMU”, a suivi letravail quotidien à Lyon des médecins urgentistes du 2ème Samu de France.
Durant plus d’un an, pour cette série documentaire “Ils sont médecins au SAMU”, Antoine Baldassari et Olivier Wlodarczyk ont suivi le travail quotidien de huit médecins du SAMU de Lyon, en intervention, en situation d’urgence, à l’hôpital, en salle de repos et même en train de sauver un des leurs. Derrière les fameuses camionnettes blanches du SAMU-SMUR du Rhône, reconnaissables au premier coup d’oeil, se cache tout simplement la deuxième organisation de secours médical d’urgence en France.
Confrontés à des situations souvent difficiles, parfois critiques et, quoi qu’il en soit, toujours fortes et touchantes, les femmes et les hommes du SAMU 69 sont les seuls à avoir les compétences requises pour intervenir médicalement dans n’importe quel contexte. Ce sont les seuls à pouvoir aller, s’il le faut, jusqu’aux portes du bloc opératoire de chaque hôpital du département ou de la région en cas de nécessité.
La série restitue l’environnement et les conditions de travail de ces médecins investis dans le processus de l’aide médicale d’urgence et s’intéresse à l’implication personnelle ainsi qu’à la perception de ces femmes et de ces hommes qui s’emploient 24h/24 à prendre en charge les autres.
Articulé autour de séquences captées en immersion à leur côté et d’interviews menées hors contexte médical, “Ils sont médecins au SAMU” saisit la valeur et les raisons de l’engagement personnel de ces femmes et de ces hommes.
Comment est née leur vocation ? Quel en a été le point de départ, l’acte fondateur ? Quel point de vue ont-ils sur leur métier ? Quel sens accordent-ils à la notion de service public, aux actions de porter secours et de sauver des vies ? Quelles traces laissent certaines interventions, comment sont-elles gérées ? Enfin, qui sont ces femmes et ces hommes lorsqu’ils quittent l’uniforme blanc du SAMU et qu’ils retrouvent leur sphère privée ?
Lorsque nous les croisons dans la rue, « en civil », nous ne soupçonnons pas leur degré de connaissance, leur sens des responsabilités et jusqu’où ils sont capables d’aller dans la pratique de leur métier.