Au XVIe siècle, les citadelles sont de véritables mastodontes, érigées pour protéger villes et armées contre les envahisseurs. Construites à des hauteurs exceptionnelles, elles doivent repousser un ennemi prêt à toutes les barbaries.
Certaines, comme à Sisteron, dressent leurs remparts directement sur des crêtes rocheuses. Le résultat est saisissant : un joyau de l’histoire de France. D’autres, comme celle de Besançon, sont pensées pour résister aux tirs dévastateurs des canons les plus puissants. Cachée dans une immense caserne, une gigantesque muraille de protection y reste invisible aux assaillants.
Mais ces forteresses ne servent pas uniquement à se défendre : elles permettent aussi de contrôler la population. Le fort Saint-Nicolas, à Marseille, pointe ses canons non vers l’ennemi, mais vers la ville, prêt à réprimer toute révolte.
Avec sa forme étoilée, ses galeries souterraines et sa réserve de poudre ultra-sécurisée pour éviter toute explosion de la colline, le fort Saint-Nicolas garde encore bien des secrets. Quelles techniques les bâtisseurs ont-ils employées pour ériger ces citadelles aussi hautes que des gratte-ciel ? Pourquoi ceux qui tentent de les prendre finissent-ils systématiquement piégés, transpercés par les arbalétriers ?
Et que dire de cette étrange méthode consistant à envoyer des rats kamikazes pour faire exploser des bâtiments ?
Sisteron, Marseille, Besançon… Voici l’histoire des citadelles françaises de l’extrême.