Grands Reportages à la rencontre de chasseurs d'héritiers, dimanche 16 juin sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 14 juin 2019 5011
Grands Reportages à la rencontre de chasseurs d'héritiers, dimanche 16 juin sur TF1

En France, chaque année, sur 500 000 décès 10 000 nécessitent l’intervention de « chasseurs d’héritiers ». Un peu historien, un peu Sherlock Homes, les généalogistes successoraux ont pour mission de rechercher des héritiers lorsqu’une personne décède sans famille connue. Ils mènent l’enquête dans les archives et sur le terrain, pour apporter un héritage souvent inattendu. Pendant plusieurs mois, une équipe de “Grands Reportages” a suivi ces hommes et ces femmes qui explorent l’histoire de nos familles, et parfois leurs secrets.

A Trouville, Damien généalogiste depuis seize ans, est à la recherche des héritiers de Monique, une retraitée décédée à quatre-vingt trois ans, sans famille connue. La défunte était à la tête d’un patrimoine estimé à 600 000 euros qui doit être reversé à ses descendants. A son domicile, Damien espère trouver des documents personnels pour lancer son enquête. Mais il est confronté à une difficulté de taille : la maison est un capharnaüm. Car Monique était atteinte du syndrome de Diogène, une pathologie qui la poussait à accumuler toutes sortes d’objets. Damien procède à une fouille minutieuse des lieux : “Il y a cette notion de détective dans notre métier. Il faut reconstituer la vie d’une personne et quatre-vingt trois ans c’est long. Il faut être très scrupuleux car on ne peut pas se permettre de passer à côté d’un indice”. Photos de famille, répertoire téléphonique, correspondance, le généalogiste est attentif au moindre détail…et l’enquête porte rapidement ses fruits.

Dans l’arrière-pays varois, à Fayence, Laurent est confronté à une affaire hors du commun : régler la succession d’une figure du monde automobile, Gérard Gombert. Un ancien pilote de moto devenu préparateur de moteur renommé. Sur sa propriété, il avait amassé une centaine de carcasses de voitures de collection. Un cimetière de voitures d’un hectare où se cachent des trésors, des voitures qui valent plusieurs centaines de milliers d’euros. “En vingt ans de métier, je n’ai jamais vu ça. C’est un vrai chantier. Dans l’esprit des gens, le généalogiste ne fait que retrouver les héritiers, ensuite il confie le dossier au notaire et c’est terminé. Mais ce n’est pas du tout ça. Toute la logistique c’est le généalogiste qui la prend sur les épaules, et parfois il faut avoir les épaules larges. ” explique le généalogiste. Débarrasser le terrain, sécuriser le site, organiser la vente aux enchères des véhicules, autant de missions que Laurent doit remplir dans un temps restreint : il n’a qu’un mois et demi avant la vente aux enchères qui s’annonce exceptionnelle.

En région parisienne, Nataly est arrivée dans le métier par passion : c’est sa mère qui lui a transmis le virus de la généalogie, vingt ans plus tôt. Il y a six ans, Nataly quitte son ancienne carrière de commerciale pour se lancer comme chasseuse d’héritiers professionnelle. “Lorsqu’on fait de la généalogie familiale, on recherche ses ancêtres, des gens qui sont morts il y a des siècles avec qui on ne peut pas parler. Alors j’ai voulu changer et retrouver des vivants, des héritiers avec qui on peut discuter de leur histoire familiale. Il faut une grande part de psychologie dans ce métier, on touche à l’humain.” raconte Nataly. Elle fait face à une dossier délicat : en recherchant les héritiers d’une vieille dame décédée seule, la généalogiste a découvert que la septuagénaire avait eu trois enfants, placés dès leur naissance. Nataly va devoir leur annoncer le décès d’une mère qu’ils n’ont jamais connue, et les aider à reconstituer le fil de leur histoire.

Enfin Amélie elle, est spécialisée dans les dossiers à l’étranger. A 34 ans, elle sillonne l’Europe à la recherche d’héritiers. Son prochain dossier l’emmène à Budapest en Hongrie. La généalogiste cherche à retrouver de la famille lointaine mais elle a très peu d’informations, elle va devoir arpenter les administrations hongroises. “A l’étranger, on ne nous connaît pas, notre métier n’existe pas. Alors parfois, on est confronté à des murs administratifs. Il faut savoir rebondir et trouver des solutions. Un généalogiste ne doit jamais se décourager.” explique Amélie qui ira de surprise en surprise.

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