Filmés en simultané à Tourcoing, Paris et Marseille, ils sont confrontés à des situations fortes et nous font part de leur point de vue sur la réalité d’un métier pas toujours facile.
David, Joffrey et Benjamin travaillent à la caserne de Tourcoing, Tous les trois sont pompiers professionnels depuis une quinzaine d’années. Et tous les trois ont attrapé très jeunes le « virus » du métier au contact d’un père ou d’un oncle pompier.
David : « Je suis sapeur-pompier mais je suis humain avant tout. C’est un uniforme qu’on est fier de porter, mais ce n’est qu’un uniforme. C’est l’humain qui passe avant tout. » « On est l’ange-gardien des victimes. On est la petite voix blanche qui parle sur l’épaule et qui soutient.»
Estelle, elle, est encore étudiante. Elle est sapeur-pompier volontaire depuis trois ans et espère bien devenir professionnelle. « Venir en aide aux autres, les écouter, être là pour les gens, je veux en faire mon métier. » « Être une femme chez les pompiers, c’est un défi de tous les jours. On doit parfois être plus performantes que les hommes pour faire notre place. »
Son collègue Alain est également volontaire, une activité qui lui tient à cœur et qu’il pratique depuis trois ans en parallèle de son métier d’aide-soignant aux urgences.
A Marseille, les pompiers appartiennent à la marine. C’est le cas de Sophie, 27 ans, qui a intégré le bataillon des marins-Pompiers à l’âge de 20 ans et qui aujourd’hui dirige son équipe en intervention. « Depuis que j’ai 12 ans, je veux être pompier. Mon collège était à côté d’une caserne de pompiers et j’entendais les sirènes tous les jours. Ca me faisait rêver.»
Quant à Christophe, 22 ans, pompier depuis tout juste un mois à ses côtés, il est le benjamin de la caserne de Plombières et il découvre ce métier qui chaque jour le fait grandir. « Le métier de pompier est une passion depuis que je suis tout petit. J’allais visiter les casernes, je regardais les camions rouges défiler … » « Pour être marin-pompier, il faut donner le maximum et montrer qu’on a envie d’intégrer cette équipe. C’est comme une grande famille.»
Enfin, à Marseille comme à Paris, les pompiers ont la particularité d’avoir un service médical qui intervient auprès de la population au même titre que les SAMU-SMUR.
Alain, 42 ans a d’abord été médecin dans l’armée où il a longtemps officié avant de devenir médecin en chef à la caserne de Ménilmontant.
Qu’ils soient civils ou militaires, professionnels ou volontaires, hommes ou femmes, ces pompiers ont accepté de nous montrer leur métier et de nous dire ce qu’il représente à leurs yeux.
