“Reportages découverte” : « Le cuir dans la peau » samedi 19 octobre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 18 octobre 2019 4629
“Reportages découverte” : « Le cuir dans la peau » samedi 19 octobre sur TF1

Une odeur, un touché et même un son, le cuir est une matière qui a du caractère. Les artisans français sont réputés pour être parmi les meilleurs à le travailler. Mais pour apprivoiser le cuir, il faut parfois des années d’entraînement, de labeur, de tentatives infructueuses. Pour mieux comprendre ce travail si complexe une équipe de “Reportages découverte” a suivi trois amoureux du cuir, du premier maillon de la chaîne jusqu’aux chefs d’œuvre d’artisanat, de l’artisan seul dans son atelier, jusqu’aux grandes maisons de maroquinerie.

Valérie est en pleine reconversion professionnelle. Pour cette ancienne fleuriste, le cuir, c’est tout nouveau. Sa reconversion, elle l’a faite dans une école particulière, celle d’un grand maroquinier français. Durant plusieurs mois, elle va apprendre à « piquer » cette matière si particulière : « La première fois que j’ai regardé la machine à coudre, je me suis dit, c'est quoi tout ça ? Elle a envie de nous mais elle nous fait peur. On a un instrument devant nous qui est très impressionnant. ». A l’issu de sa formation, elle intégrera l’atelier du maroquinier pour travailler sur la nouvelle création de la marque, le sac le plus haut de gamme et elle n’aura plus le droit à l’erreur : « Là, je travaille sur du très beau cuir, si je fais un trou, c’est fichu… ». A l’issu de cette première étape, le sac devra être testé pour voir s’il a bien été assemblé.

Jean-Luc lui aussi travaille le cuir…mais contrairement à Valérie qui débute, Jean Luc est l’un des plus grands spécialistes français. Meilleur ouvrier de France, il s’est spécialisé dans la réalisation de selles en cuir, mais pas n’importe quelles selles, les selles western…des œuvres d’art : « Un sculpteur sur bois va enlever de la matière, nous on va l'écraser pour faire ressortir le motif. Il n’y a que dans le monde du western que c'est pratiqué. C'est encore très peu connu en France et en Europe ». Pour se faire un nom dans le milieu, Jean Luc partira dans quelques semaines aux Etats-Unis pour participer à l’un des concours les plus prestigieux au monde. Là-bas il se frottera aux plus grands mais découvrira aussi un univers incroyable : « C’est magnifique ce qu’ils font… Quand on voit ça, on n’a pas envie de déballer son matériel… ».

Enfin Monique et Marielle. Elles sont installées sur le bassin d’Arcachon et, pour elles, le cuir c’est une histoire… De poissons. Mère et fille se sont lancées un pari un peu fou, relancer la filière du cuir de poisson. Quand elles vont chez Fabrice, leur poissonnier, ce n’est pas pour acheter de quoi manger, mais pour récupérer les peaux qu’il aurait jetées : « C'est vrai que ça peut paraître surprenant de faire du cuir de poisson mais c'est quelque chose qui existe depuis pas mal de temps. C'est un cuir exotique qui est produit localement. Il va être comparé au crocodile, serpent… »

Le tannage de ces peaux, Monique l’a appris lors d’un voyage en Laponie. Même si les deux femmes créent déjà quelques accessoires en cuir de poisson, elles espèrent dorénavant passer à la vitesse supérieure : « Nous allons proposer nos peaux à l’un des chausseurs les plus connus au monde ». Le fameux chausseur décidera ensuite s’il accepte de lancer un prototype de chaussure avec le cuir de ce duo détonnant : « Ces peaux sont un peu petites… Il y a aussi quelques imperfections au niveau des écailles qui ressortent… ». Réponse dans quelques mois pour savoir si la vie de la petite entreprise du bassin d’Arcachon a des chances de changer du tout au tout.

Point commun de tous ces artisans, la passion d’une matière ancestrale, qui permet toutes les folies.

mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

Publié dans Infos
vignette primes a venir
vignette week end tv