“Grands Reportages” : « Apprenties du bout du monde », samedi 2 novembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 31 octobre 2019 2952
“Grands Reportages” : « Apprenties du bout du monde », samedi 2 novembre sur TF1

La France est réputée dans le monde entier pour l’excellence de son artisanat et de sa gastronomie. A tel point que tous les ans de plus en plus d’étrangers viennent étudier notre savoir-faire. La France est ainsi l’un des quatre pays au monde qui accueille le plus d’apprentis étrangers. Cuisine, lutherie, arts décoratifs…des milliers de jeunes convergent ainsi de tous les continents, pour suivre dans nos écoles des formations mondialement connues, mais aussi partager notre art de vivre. Pendant un an “Grands Reportages” suivi quatre jeunes femmes venues de pays lointains et curieuses de nos savoir-faire et de notre culture. Au fil de leur apprentissage elles découvriront, avec des regards différents, la richesse de notre patrimoine culturel et de nos terroirs, dans des secteurs aussi variés que la gastronomie, la lutherie, le décor mural ou la confection de fromages.

Avant d’arriver au Centre de Formation des Apprentis de Quimper, Yu-Wen ne connaissait la France que par les livres de cuisine ! A 20 ans, la jeune fille fait partie d’un groupe de neuf étudiants taïwanais sélectionnés pour venir étudier ici. Sa motivation est sans faille et son CV, exemplaire : « J’ai participé à des compétitions de cuisine en Thaïlande, en Malaisie et à Shangaï. A chaque fois, ça m’a permis de m’améliorer. Mais mon rêve était de venir en France pour apprendre tous les secrets de votre gastronomie. Plus tard à Taïwan, j’aimerais ouvrir mon propre restaurant franco-taiwanais ».
Mais la jeune apprentis parle très mal notre langue et ne connait rien aux subtilités de notre cuisine. Entre les cours prodigués par des Meilleurs Ouvriers de France et son stage dans un établissement étoilé, son année ne sera pas de tout repos...

Liv est Danoise. Passionnée de violon depuis l’enfance, elle est déterminée à devenir luthière. Le problème c’est qu’il n’y a pas d’école dans son pays. Elle a donc intégré une formation à Mirecourt, dans les Vosges, la capitale française de la lutherie.
Élève en deuxième année, elle est l’unique étrangère de sa promotion : « L’année dernière je ne parlais presque pas le français. Du coup je ne me suis pas fait beaucoup d’amis, j’espère que ça va s’arranger cette année ».
En plus de parvenir à s’intégrer, elle devra réaliser seule son premier violon alto : « En seulement dix mois, ça me paraît court surtout que je suis un peu lente. J’espère apprendre à travailler un peu plus vite ! ». Liv n’aura pas droit à l’erreur car si elle échoue à son examen de fin d’année elle risque de perdre sa bourse d’étude en France…

Ivonne, une jeune Mexicaine de 29 ans, rêve quant à elle, de se spécialiser dans la peinture en décor. Un secteur d’excellence qui consiste à restaurer ou à créer des décors muraux à l’ancienne (imitations de marbre, faux bois, paysages muraux).
La jeune femme a beaucoup cherché avant de se tourner vers l’école d’art mural de Versailles, seule au monde à proposer ce type de cursus avec une telle rigueur : « Au départ, je voulais trouver des écoles plus proches de chez moi, en Argentine, au Canada. Mais il n’y a qu’ici que je pouvais apprendre tout ça. Et puis j’adore la France, ses châteaux, ses musées ! »
Pour se préparer à son apprentissage, Ivonne a appris le français dans son pays, ce qui lui permet de suivre les cours et de tisser des liens avec ses camarades, venus eux aussi de très loin. Son année scolaire sera dense : 40 heures de cours par semaine, des visites guidées, un stage en entreprise, un chantier école…Avec la pression d’un contrôle continu et une validation de ses travaux devant un jury à la fin de l’année ! « J’ai vraiment la pression cette année. Mais je suis très heureuse d’être dans la meilleure école du monde ! »

Dans le sud de l’Australie, Alija élève 250 vaches laitières. Les prés sont immenses, il n’y aucune source de pollution. Tout est réuni pour qu’elle produise un lait d’une qualité extraordinaire, mais il n’est absolument pas valorisé : « Le lait de ma ferme est collecté pour être envoyé dans une coopérative laitière qui fabrique des gros blocs cheddar industriel. Moi je veux produire des fromages de qualité sur mon exploitation. »
Et quel meilleur endroit pour apprendre à faire du fromage que la France, LE pays aux 365 fromages différents ? Entre Auvergne et Jura, en seulement deux mois, Alija l’australienne, devra s’initier aux techniques et aux gestes traditionnels qui depuis des générations ont forgé le goût inimitable de deux fromages stars, le Saint-Nectaire et le Comté. Un savoir-faire qu’elle compte bien rapporter dans son pays.

Dernière modification le jeudi, 31 octobre 2019 17:07
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