Près de Tours, David, Dora et leurs deux enfants se sont installés il y a 4 ans dans une maison achetée près de 200 000 euros. Au bout de quelques mois, l’habitation commence à se fissurer. Aujourd’hui, elle menace de s’effondrer. La famille a découvert que l’ancien propriétaire a lui-même « bricolé » une vaste extension illégale, dépourvue de fondations. Le couple l’a attaqué en justice. « Quelque part, je le jalouse parce que lui vit aujourd’hui tranquillement dans un endroit qui n’a pas nos contraintes et nos problèmes. », explique David. Obtiendront-ils gain de cause ? Les travaux de stabilisation, très urgents, pourront-ils patienter jusqu’au jugement ?
A Toulouse, Pauline et Nicolas ont été escroqués, comme 17 autres personnes, en répondant à une annonce pour la location d’un appartement. L’escroc leur a subtilisé 1200 euros de caution, en leur faisant visiter un bien qui ne lui appartenait même pas : « Le fait que l’appartement existe, qu’il y ait du monde qui visite, on y croit ! ». Ce type d’arnaques est devenu très fréquent sur certains sites de locations. Avec l’aide d’une plateforme qui fait la chasse aux fausses annonces, nous allons découvrir les techniques élaborées qu’utilisent les aigrefins pour tromper les candidats à la location.
A Quimperlé, en Bretagne, Chantal et Yann ont acheté un appartement sans savoir qu’il était infesté par la mérule, un champignon qui dévore le bois. Leur bien est devenu inhabitable et invendable : « Nous n’avons plus de projets autres que celui-ci. Là vraiment, c’est une vie entre parenthèses depuis 4 ans. » Ils ont attaqué le vendeur et le diagnostiqueur qu’ils soupçonnent de leur avoir caché le problème. En enquêtant, le couple va aller de surprise en surprise et découvrir que la présence de la mérule était connue depuis bien longtemps.
Il y a 2 ans, en région parisienne, Amel et Mohammed ont acheté pour 350 000 euros une maison occupée par des locataires. Problème : ces derniers n’ont jamais payé leurs loyers et refusent de quitter le logement. Le couple, qui a déjà perdu près de 50 000 euros, a entamé une procédure d’expulsion mais celle-ci s’éternise. Afin d’obtenir justice, il va tenter d’établir la mauvaise foi des locataires et de prouver qu’ils disposent en fait de confortables revenus : « On est tombés sur de sacrés escrocs qui n’ont peur ni de la justice, ni de la police ! Rien ne les arrête. »