Paul-Adrien est le fondateur d’une société en plein essor qui a levé 2,2 millions d’euros pour développer des flottes de vélos partagés. Ses engins multicolores importés de Taïwan ont déjà envahi Bordeaux, Oxford et Angers, Grenoble et Paris. L’entrepreneur voudrait ajouter à cette flotte d’étonnants biplaces, « C’est le premier vélo- cargo qui est fait pour le partage, c’est un vélo qui permet de prendre ses enfants à l’école ou sa copine à la sortie du lycée. Il va arriver très prochainement ! ».
Dans son atelier nantais, Robin perpétue un savoir-faire rare : il fabrique des vélos sur mesure. Son rêve ? Relancer des cycles Made in France. « C’est malheureux d’avoir la quasi-intégralité des vélos du monde qui sont fabriqués en Asie alors qu’on a les compétences techniques et industrielles pour les fabriquer en France ». L’artisan s’est lancé un défi : participer au “Concours des machines” qui oppose chaque année les fabricants français de cycles. Chaque participant y présente son vélo du futur, construit spécialement pour l’épreuve. Robin veut concourir avec un VTT en bambou…
Elise a toujours aimé le vélo sans imaginer en faire un jour son métier. Au printemps dernier, elle a décidé de changer de vie pour se consacrer à sa passion. Mais elle veut d’abord tester ses compétences en mécanique en s’engageant bénévolement comme réparatrice ambulante lors d’une grande course à travers la Picardie. « Ça va vraiment être un test pour savoir si physiquement je suis capable de transporter autant de matériel sur une longue distance».
A Paris, Clément vient d’ouvrir une boutique de vélos hollandais haut de gamme. Ses affaires marchent bien mais il doit se battre contre un fléau : le vol. Il part à Amsterdam pour rejoindre des chasseurs de vélos volés et apprendre leurs techniques de traque ultra modernes. « Je me suis fait voler mon premier vélo quand j’avais 6 ans, ça va être une revanche tardive ! ». Mais de la pratique à la réalité…
Nous avons suivi dans leurs tribulations quatre acteurs de cette petite révolution cycliste.