A 27 ans, Anne est l’une des figures montantes de cette révolution ! Depuis 2 ans, elle officie en tant que sous cheffe dans les cuisines du restaurant gastronomique du Peninsula à Paris. Mais aujourd’hui, une opportunité en or s’offre à elle. La place tant convoitée de cheffe pâtissière est vacante et la jeune femme compte montrer à ses supérieurs que le poste est fait pour elle : « Mon métier, c’est ma vie à 99%. Il y a un défi à relever et il est tout à prendre et je ne lâcherai pas… » Entre créations folles et gestion de brigade, Anne a tout à prouver ! Une promotion très difficile à obtenir mais qui pourrait donner un incroyable élan à sa toute jeune carrière !
Léa, elle aussi, dépoussière le métier avec ses formats de desserts inédits : les fingers ! Cette jeune maman a investi toutes ses économies pour ouvrir sa première boutique. « C’est le projet d’une vie, aujourd’hui, ça fait peur mais c’est du bon stress… » Entre les travaux, l’installation du matériel et les recettes à mettre en vitrine, Léa est prête à vivre à 100 à l’heure pour aller au bout du projet : « C’est le compte à rebours qui est lancé, c’est de grosses journées de production qui nous attendent pour accueillir tout le monde et à priori pas mal de personnes mercredi. »
Tara, de son côté, est une adolescente pleine d’ambition… A seulement 16 ans, elle veut s’inscrire dans la lignée des « maestro » de la haute-pâtisserie. Elle compte sur le concours des Meilleurs Apprentis de France qui ouvre la porte des grandes maisons. « Le Maf, c’est le concours le plus beau qu’on puisse faire en formation, c’est une fierté pour le lycée, les professeurs, le but c’est que ça aille au bout ! » Pour décrocher le précieux titre, la benjamine de la compétition compte sur une création spectaculaire… « Je vais faire une grande roue en sucre de 80 cm de hauteur avec des pommes soufflées qui représenteront les nacelles. »
D’autres nourrissent d’incroyables ambitions à 56 ans, c’est le cas de Nathalie. Il y a peu encore, elle était juriste. Lassée par ce métier de « bureau », elle a décidé de se reconvertir pour faire le métier dont elle rêve : « C’est un grand plongeon dans l’inconnu puisque je vais reprendre mes études. Je vais changer de ville. Je change de tenue vestimentaire, tout va changer en fait ! » La quinquagénaire commence une formation intense et exigeante à Bordeaux pour obtenir un CAP en seulement 8 mois. « J’ai perdu un kilo par semaine donc je suis au début de ma cinquième semaine de formation, j’ai perdu mon cinquième kilo ! ».
Plongez avec nous dans l’univers sucré de la pâtisserie à la rencontre des nouveaux virtuoses du métier !