Près de 25 ans après le meurtre de Ghislaine Marchal à Mougins, la génétique pourra-t’elle faire avancer l’enquête ?
Les traces ADN exploitables, issues de nouveaux prélèvements sur la scène du crime, vont-elles permettre à Omar Raddad de faire reconnaître son innocence ? Depuis le début de cette affaire, le jardinier de Mme Marchal assassinée dans sa cave, proclame qu’il n’a pas commis ce crime.
Accusé par les traces de sang sur une porte : « Omar m’a tuer », il a été condamné à 18 ans de réclusion lors d’un procès sous haute tension en juin 1994. La polémique autour de ce verdict n’a jamais cessé entre les uns, convaincus de sa culpabilité, et les autres, sûrs de son innocence. Omar Raddad a bénéficié d’une grâce présidentielle de Jacques Chirac en 1998. Depuis, il se bat pour une révision de son procès.
L’étude des nouvelles traces mises en évidence et les progrès en matière d’ADN pourraient faire émerger de nouvelles pistes.