Depuis plusieurs semaines, quatre équipes de reporters racontent, jour après jour, comment tout a changé, dans leur vie quotidienne et dans l’organisation de leur pays, dans cette partie du monde où tout a commencé. Ils montrent comment certaines décisions, parfois spectaculaires, ont permis dans de contenir et même juguler l’épidémie.
En Chine, Sébastien le Belzic vit reclus avec sa famille. Dans ce pays, l’appareil répressif du régime est devenu un appareil de contrôle sanitaire. Il n’y a plus de nouveaux cas en Chine, la menace vient désormais de l’extérieur, et le contrôle des étrangers s’est renforcé.
En Corée, Byun Sung Kim nous dévoile l’impressionnant déploiement de moyens et de technologies pour lutter, avec succès, contre le virus. Du dépistage dans un drive-in (où chacun peut se rendre au volant de sa voiture) à la désinfection des lieux publics, la Corée pourtant massivement touchée, se relève déjà.
À Taiwan, c’est la solidarité nationale, l’union sacrée pour partager les moyens, les ressources, et être unis dans les choix politiques qui tient l’épidémie à l’écart. Lucie Barbazanges nous explique comment cet état insulaire a tiré les enseignements de l’épidémie du SRAS en 2003.
Au Japon, la qualité des mesures barrières, présentes dans la vie quotidienne, a empêché l’épidémie de progresser rapidement, plus que partout ailleurs. La constitution du pays ne prévoit pas de confinement. La vie et la fête continuent dans les bars de Tokyo ! Et les familles sortent pique-niquer le dimanche dans les jardins publics, à l’ombre des cerisiers en fleurs. Constantin Simon, le reporter d'Enquête Exclusive, raconte cet état d’esprit et cet étonnant mode de vie à la japonaise.
L’Asie est à la fois le problème et la solution. La Chine, Taiwan, la Corée du Sud et le Japon nous adressent un énorme message d’espoir. Certes, ils ont souffert, de manière unique, de l’épidémie, mais ils montrent aussi que l’on peut aujourd’hui en sortir.