17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 12 avril 2023, Caroline Roux recevra : Jean-François Colosimo, historien des religions et éditeur.
Le dalaï-lama a présenté ses excuses ce lundi à un petit garçon et à sa famille, pour lui avoir demandé de lui "sucer la langue", il y a quelques semaines à l’occasion d’une audience publique. Selon un communiqué publié sur son compte Twitter officiel, "Sa Sainteté souhaite présenter ses excuses au garçon et à sa famille, ainsi qu’à ses nombreux amis à travers le monde, pour la peine que ses paroles ont pu causer […] Sa Sainteté taquine souvent les personnes qu'elle rencontre de manière innocente et ludique, même en public et devant les caméras. Il regrette cet incident".
Ce n’est pas la première fois que le chef spirituel du bouddhisme présente ses excuses. En 2019, lors d’un entretien sur la BBC, le dalaï-lama avait déclaré que si une femme devait lui succéder, elle devrait être "séduisante". Censé incarner la tolérance qui symbolise la philosophie bouddhiste, le dalaï-lama a déjà tenu des propos très sexistes.
Jean-François Colosimo, historien des religions et éditeur, reviendra sur des images du dalaï-lama qui ont choqué le monde entier et qui jettent une lumière crue sur certaines dérives du bouddhisme.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les invités :
Nathalie Mauret, journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra.
Vanessa Schneider, grand reporter au Monde.
Maurice Szafran, éditorialiste politique à Challenges.
Brice Teinturier, directeur général délégué de l'Institut de sondages Ipsos.
Le thème de l'émission : Le retour de Quatennens … et de DSK !
C’est un retour qui ne passe pas sur les bancs de la Nupes. Le vote mardi des députés LFI en faveur de la réintégration d’Adrien Quatennens au sein de leur groupe crispe leurs alliés de la coalition de gauche. En décembre dernier, Adrien Quatennens avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences contre son ex-compagne. En plus de la peine judiciaire, le député nordiste très proche de Jean-Luc Mélenchon avait dû respecter une sanction politique : quatre mois d'exclusion de son groupe des Insoumis et un retour conditionné à un stage de responsabilisation auprès d’associations féministes. Mais après deux prises de paroles dans les médias qui ont suscité un tollé – aussi bien chez les insoumis que parmi leurs partenaires de gauche – la possibilité d’une réintégration ne semblait pas automatique.
Finalement après des débats vifs au sein de LFI, un vote à bulletin secret a acté le retour de l’ancien numéro 2 du parti par 45 pour, 15 contre et 2 abstentions, selon plusieurs participants. Mais cette décision est jugée inacceptable par les autres formations de gauche, à commencer par les socialistes qui ont été les plus virulents. La direction du PS a dénoncé immédiatement une "faute politique" et estimé que Adrien Quatennens ne peut plus être membre des instances de la Nupes. Un malaise que l’on retrouve dans les autres formations politiques et qui est aussi palpable chez les insoumis où le matin des associations militantes de jeunesse de LFI avaient pris position contre le retour de Quatennens. Une fois encore l'affaire Quatennens sème donc la zizanie à gauche, et fissure un peu plus la Nupes alors que le conflit lié à la réforme des retraites se poursuit dans le pays.
Dans ce contexte, une ancienne personnalité socialiste a décidé de sortir du silence. Très discret depuis une dizaine d’années et ses affaires judiciaires, Dominique Strauss-Kahn a publié sur Internet mardi un long texte pour dénoncer les erreurs d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites.
Un appel lancé également ce mardi par Laurent Berger. Pour le secrétaire général de la CFDT, le texte, s’il était validé ce vendredi par le Conseil constitutionnel, ne ferait "que des perdants" : les travailleurs "parce qu’ils vont être obligés pour nombre d’entre eux de travailler deux années de plus", et la "démocratie", fragilisée par cet épisode. "Cet épisode n’est pas fini et il laisse des traces", a mis en garde Laurent Berger, évoquant une nouvelle fois une "crise démocratique". "Je lance une alerte", or, elle est prise "comme une forme d’attaque", a regretté le leader syndical. Une "erreur de la part du gouvernement", à ses yeux.
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