17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 19 avril 2023, Caroline Roux recevra : Irène Tolleret, viticultrice et députée européenne Renew.
Nous sommes au début du printemps et déjà certains territoires français sont en alerte sècheresse. Sur les 170 points noirs identifiés par l’exécutif, 48 se trouvent en Occitanie. Les fuites d'eau potable n'épargnent pas la région, alors même que plusieurs zones sont en vigilance, en alerte, voire en alerte renforcée avec des restrictions d'utilisation de l'eau pour faire face à la sécheresse.
Pour Irène Tolleret, il est plus que temps de sonner l'alerte. Le sujet de l’eau va s’accélérer, notamment en région Occitanie et région sud, qui seront vivement touchées par de nombreuses conséquences du réchauffement climatique. Elle nous expliquera comment ces pénuries se traduisent dans les territoires et comment les agriculteurs peuvent s'adapter.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les invités :
Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.
Fanny Guinochet, éditorialiste à France Info et à La Tribune.
Lionel Maugain, journaliste à 60 millions de consommateurs, en charge de l’Observatoire de l’inflation.
Géraldine Houdayer, journaliste spécialiste de la consommation à France Bleu.
Le thème de l'émission : Prix de l'alimentation : vous n'avez encore rien vu...
Si l’inflation est en légère baisse au mois de mars (5,7 % selon l’Insee), principalement du fait d’un fort ralentissement des prix de l’énergie, l’envolée se poursuit dans l’alimentaire : + 14,8 % en février, + 15,9 % en mars. Et les prévisions des grands distributeurs ne sont pas bonnes pour les prochains mois. Mardi, le patron de Système U, Dominique Schelcher a dit craindre des hausses "entre 23 et 25 % sur l’alimentaire et la droguerie, la parfumerie et l'hygiène d’ici la fin du mois de juin". De son côté, le président des Centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a assuré que l’inflation allait s’intensifier avec sans doute "un pic vers le mois de juin ou juillet".
Alors jusqu’où ira cette inflation galopante dans l’alimentaire ? Pourquoi les prix de l’alimentation flambent-ils en France ? Il y a eu des négociations jusqu’à fin mars avec les industriels, explique Michel Edouard Leclerc, qui n’avait "jamais vu" une inflation aussi rapide. Il y a eu "un mur d’inflation". Cette inflation est "incontournable à cause de la loi qui empêche les commerçants de vendre moins cher que le prix d’achat", déplore-t-il.
Dans un courrier adressé aux distributeurs et aux industriels, le gouvernement a demandé cette réouverture des négociations. Hier le ministre de l’Économie a par ailleurs posé un ultimatum aux industriels de l’agroalimentaire. "Ils doivent aujourd’hui revenir à la table des négociations avec les distributeurs. Je leur laisse quelques semaines pour répercuter les baisses de prix que l’on voit sur le marché de gros. Mais je ne veux pas qu’ils refassent leurs marges sur le dos des consommateurs" a lancé Bruno Le Maire.
Alors les hausses de prix dans l’alimentaire sont-elles justifiées ? Comment se déroulent les négociations entre distributeurs et grandes enseignes ? Enfin faut-il augmenter les salaires pour faire face à l’inflation ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.