17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 8 mai 2023, Caroline Roux recevra : Michel Tedoldi, réalisateur de documentaires.
Michel Tedoldi est un réalisateur d’enquêtes sur des faits de société pour France télévisions et Arte. Il a également collaboré à Charlie Hebdo.
Il publie “Un pacte avec le diable”, aux éditions Albin Michel, dans lequel il dévoile une face cachée de notre histoire contemporaine : le recrutement de scientifiques nazis par la France après la seconde guerre mondiale.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les invités :
Général Patrick Dutartre, général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse.
Elena Volochine, grand reporter à France 24, ancienne correspondante en Russie.
Pierre Haroche, maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres.
Annie Daubenton, journaliste-essayiste, auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance ».
Le thème de l'émission : Ukraine
Se détacher de la tradition russe. C'est le but, en ce 8 mai, du président Volodymyr Zelensky, qui a annoncé que l'Ukraine allait renoncer à toute commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie le 9 mai, date appliquée en Russie. Ce jour sera désormais célébré la veille, avec "le monde libre". En France justement, Emmanuel Macron a ravivé la flamme du soldat inconnu, au pied de l'Arc de triomphe, après avoir remonté des Champs-Elysées ultra-sécurisés et vides de monde.
Comparé à l'Allemagne nazie par Zelensky, la Russie prépare donc ses cérémonies du 9 mai. Mais le pays de Vladimir Poutine est sous pression depuis quelques semaines, de multiples sabotages y sont constatés et Moscou accuse les "parrains" occidentaux de l'Ukraine d'être derrière l'attaque à l'explosif qui a grièvement blessé l'écrivain nationaliste Zakhar Prilépine ce week-end.
Sur le front, Evgueni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, affirme avoir eu "la promesse" de Moscou de recevoir les munitions demandées pour rester à Bakhmout. En effet, Prigojine avait émis de violentes critiques contre l'état-major russe et avait menacé, dans plusieurs vidéos, de retirer ses troupes de Bakhmout.
Dans ce contexte toujours plus tendu, Emmanuel Macron a fait entrer la France dans une économie de guerre. La loi de programmation militaire atteint 413 milliards d'euros pour permettre de reconstituer les stocks et moderniser les armées avec l'appui de l'industrie. Et pourtant, certaines usines comme celle d'Arquus à Limoges (qui produit des véhicules militaires), regrettent le peu de commandes qui leur arrive.
Alors, que retenir des célébrations du 8 mai ? Qu'attendre de celles du 9 mai en Russie ? Comment analyser les critiques de Prigojine envers la Russie ? La France est-elle réellement entré dans une « économie de guerre » ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.