"C dans l'air" jeudi 30 novembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 30 novembre 2023 1300
"C dans l'air" jeudi 30 novembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 30 novembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 30 novembre 2023, Caroline Roux reçoit Thomas Chagnaud, réalisateur du documentaire “Alexia, autopsie d’un féminicide”.

À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, Thomas Chagnaud a signé ce documentaire en quatre parties, "Alexia, autopsie d’un féminicide", diffusé sur Canal +, qui revient sur le féminicide d’Alexia Daval en partant du point de vue de son cercle familial.

Alors que la justice se penche sur le cas de Monique Olivier et que tout le monde essaie de se mettre au cœur de l’entreprise du couple diabolique, Thomas Chagnaud a, lui, voulu raconter le drame d’un féminicide point de vue des victimes et "concrétiser l’absence d’une personne assassinée".

Ce qui, pendant des semaines, était considéré comme le meurtre d’une joggeuse s’est finalement révélé être un homicide. Le meurtre d’Alexia est le premier meurtre de femme qualifié officiellement en France de féminicide. C’est depuis ce féminicide que les victimes ont commencé à être décomptées.

Thomas Chagnaud reviendra sur ce drame qui, pour la première fois il y a six ans, a été qualifié de féminicide et sur la manière dont les proches ont vécu ce drame.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend, l’effet papillon des conflits mondiaux" publié aux éditions Robert Lafont.

Vincent Hugeux, journaliste indépendant spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po.

Guillaume Ancel, ancien officier français, chroniqueur et auteur du blog "Ne pas subir".

Armelle Charrier, éditorialiste en politique internationale à France 24.

Le thème de l'émission :

Une fusillade est survenue ce jeudi matin à Jérusalem, faisant trois morts et plusieurs blessés. D’après les services de secours et la police israélienne, deux hommes ont ouvert le feu aux alentours de 7h40 "près d’un arrêt de bus" située "à l’entrée" de la ville, dans l’Ouest. "Les deux suspects impliqués dans les coups de feu ont été tués rapidement par deux soldats qui n’étaient pas en service et un civil qui leur a tiré dessus", a indiqué la police dans un communiqué. Le Hamas a revendiqué l’attaque à la mi-journée, tout en appelant à une "escalade de la résistance" contre Israël.

Cet assaut à l’arme à feu est survenu quelques minutes après que la trêve dans la bande de Gaza ait été prolongée in extremis. Elle devait s’achever à 6 h ce matin, elle a été prolongée de 24 heures. Un nouveau groupe d’otages devrait être libéré dans la journée. Ils devraient être au nombre de dix, selon les affirmations d’une source du Hamas à l’AFP. Mercredi, 16 personnes avaient retrouvé la liberté. La trêve entre Israël et le Hamas, négociée sous l’égide du Qatar et de l’Égypte, a permis depuis une semaine la libération de 60 otages israéliens et de 180 prisonniers palestiniens. Vingt et un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord. Des libérations qui se déroulent chaque jour de la même manière sous l’œil des caméras et qui donnent lieu à une guerre de l’image entre le Hamas et Israël.

Trois otages français, Eitan, Erez et Sahar, âgés de 12 et 16 ans, ont été libérés lundi soir. La libération d’une quatrième otage française, Mia, 21 ans, est espérée ce jeudi. Sa mère a confirmé au micro de RTL que son nom figurait bien sur la liste du jour remise par le Hamas ce matin. Mais pour l’heure la prudence demeure parmi les familles. Et ce qui s’est passé à Jérusalem contribue à rajouter de l’angoisse alors que la tension augmente également en Cisjordanie.

Deux soldats israéliens ont été légèrement blessés ce jeudi matin dans une attaque à la voiture-bélier contre un checkpoint en Cisjordanie. Deux enfants palestiniens ont également été tués par des soldats de l'armée israélienne dans le camps de Jénine où Tsahal y multiplie ses incursions. Selon l'Autorité palestinienne, près de 240 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons juifs, depuis le 7 octobre dernier. Le 10 novembre, Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, demandait à Israël "d’assurer la protection des Palestiniens qui sont quotidiennement victimes de mauvais traitements, d’arrestations, d’expulsions, d’intimidations et d’humiliations". De même, le 17 novembre, la porte-parole de la diplomatie française, Anne-Claire Legendre, a dénoncé "la politique de terreur" des colons. Mais c’est un autre choix qu’a fait la semaine dernière l’Etat hébreux. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé de débloquer plus de 100 millions de dollars supplémentaires en faveur des colonies de Cisjordanie, dans lesquelles vivent un demi-million d'Israéliens, suscitant des levées de boucliers intérieures et de vives critiques en Europe.

Pendant ce temps, en France, c’est l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin qui est au cœur d’une vive polémique depuis trois jours, accusé d’antisémitisme après un passage sur le plateau de Quotidien. Invité à réagir après la diffusion d’un sujet sur le sort de certaines stars américaines, comme Susan Sarandon ou Bella Hadid, écartées pour leurs récentes prises de position en lien avec la guerre entre Israël et le Hamas, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait regretté "la violence de la pensée unique aux États-Unis", ajoutant que "la règle financière qui est imposée aujourd'hui aux États-Unis dans la vie culturelle, elle pèse lourd," et pointant du doigt "la domination financière [sans préciser laquelle, ndlr] sur les médias et le monde de l'art, s'ils disent ce qu'ils pensent, les contrats s'arrêtent." Des propos qui lui ont valu plusieurs critiques et accusations d'antisémitisme, voire même de complotisme. En réponse, Dominique de Villepin s'était défendu dimanche sur LCI, expliquant n'avoir "pas de leçons à recevoir". "Tous les chemins mènent à Rome, mais tous les chemins de la critique ne mènent pas à l’antisémitisme", a-t-il ironisé "On peut critiquer les États-Unis sans être antisémite. On peut critiquer le sionisme messianique d’une partie du gouvernement israélien, sans être antisémite. On peut soutenir l’idée de justice pour le peuple palestinien, sans être antisémite", a martelé l’ancien Premier ministre.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 30 novembre 2023 16:05
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