Dans ce numéro, "Capital" a enquêté sur les petits plaisirs qui rythment nos vacances : une boule de glace savoureuse, une bonne assiette de mozzarella-tomates et un dîner en terrasse en famille. Mais derrière ces moments de bonheur se cache un business colossal où la concurrence est féroce.
Qui s’enrichit sur nos envies de fraîcheur ? Qui se cache derrière ces produits qu'on adore ?
Mozzarella, burrata : les secrets des stars du rayon frais
Dans les rayons des supermarchés, dans vos assiettes aussi, la mozzarella est un produit incontournable de l’été ! Les ventes augmentent de 10 % par an et toutes les marques se bagarrent sur les prix. Avec plus de cinquante références en rayon et des premiers prix à moins d’un euro, quels sont les secrets de cette boule blanche qui a conquis les Français ?
Exceptionnellement, Galbani - le géant italien - a accepté d'ouvrir les portes de son site de production en Italie, la plus grosse usine de mozzarella en Europe. Mais dans cet univers très disputé du rayon frais, un nouveau produit est en train de bousculer le marché : la burrata. Plus onctueuse, plus crémeuse, ses ventes s’envolent bien qu’elle soit deux fois plus chère.
Glaces artisanales : les coulisses d’un business en or
En ville ou en bord de mer, c’est le business qui a explosé ces dernières années : les glaciers ! Un marché porté par l’appétit sans limites des Français pour les glaces et par une rentabilité exceptionnelle. Tous rêvent du succès fulgurant d’Amorino, une enseigne qui a conquis tout le territoire en quelques années avec ses glaces en forme de fleur. Marketing soigné, promesse artisanale, quels sont les ressorts de cette success story ? Et que valent ses glaces « faites maison » produites à très grande échelle ? Qui peut vraiment revendiquer le fait maison et les produits locaux ?
Alors qu’une boule se vend en moyenne trois euros, les équipes de "Capital" ont découvert que la majorité des glaciers ne produisent rien eux-mêmes.
Restaurants : qui gagnera la grande bataille de l’été ?
En vacances, les Français vont au restaurant au moins une fois par semaine. Pour attirer les familles, tous les restaurateurs se sont lancés dans la grande bataille du prix. Menu malin, plat du jour bon marché mais aussi petits extras cachés : les équipes de "Capital" ont suivi ces professionnels qui jouent leur année en deux mois seulement.
À Lacanau (Gironde), Julien, du Café Maritime, a revu ses tarifs à la baisse pour faire le plein. Un choix osé, mais indispensable face à un nouveau concurrent qui rêve de remporter la mise avec sa nouvelle pizzeria. Cuisine ouverte, four central et un jardin méditerranéen spectaculaire : Nicolas, le gérant, a investi 400 000 euros. Face à eux, les pros des « moules-frites » sont en embuscade. Rapide à préparer, ce plat souvent affiché à moins de 17 euros attire toutes les familles.