"C dans l'air" mercredi 24 janvier 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 24 janvier 2024 1143
"C dans l'air" mercredi 24 janvier 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 24 janvier 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 24 janvier 2024, Caroline Roux reçoit : Benjamin Haddad, chercheur en relation internationale, député Renaissance de Paris.

Après l’Iowa la semaine dernière, Donald Trump a remporté la primaire dans l’État du New Hampshire, devant son ancienne ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley. Le 6 décembre dernier, le Sénat américain a bloqué une aide de 106 milliards de dollars comprenant des fonds pour l'Ukraine et Israël. Cette aide a été bloquée par les Républicains qui ont refusé de soutenir ce texte et réclament des concessions et un durcissement majeur de la politique migratoire des USA en échange de leurs voix.

Benjamin Haddad, chercheur en relation internationale de formation, député Renaissance de Paris et rentre d’un déplacement à Washington avec une délégation de plusieurs présidents de Commission des affaires étrangères, avec laquelle il a rencontré une dizaine de membres du congrès américain, notamment républicains, pour essayer de débloquer cette aide. Pour Benjamin Haddad, "on fait régulièrement des voyages en Ukraine, mais là on voulait aller aux États-Unis pour rencontrer nos homologues américains - républicains comme démocrates - à la Chambre des représentants, dans les think tank, afin de plaider la cause ukrainienne et de leur dire que la guerre n’est pas finie". "Le message que je veux dire, c’est qu’on doit en tirer les conséquences en tant qu’Européens".

Alors que la Hongrie a posé son véto pour une aide européenne de 50 milliards d’euros, et que le chancelier allemand Olaf Scholz a regretté que la majorité des pays européens ne contribuent pas suffisamment à l’aide militaire à l’Ukraine, pour Benjamin Haddad, "la France doit prendre le leadership européen. C’est le moment de tester notre leadership en Europe, on doit bâtir une réponse européenne".

Benjamin Haddad reviendra sur son déplacement à Washington avec une délégation de plusieurs présidents de Commission des affaires étrangères, avec laquelle il a rencontré une dizaine de membres du congrès américain.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.

Frédéric Denhez, journaliste, spécialiste des questions environnementales.

Audrey Goutard, grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions.

Guillaume Daret, grand reporter au service politique de France Télévisions.

Le thème de l'émission : Agriculteurs : vers une France bloquée ?

Partie de Haute-Garonne la semaine dernière, la mobilisation du monde agricole se repend et les blocages sur les axes routiers se multiplient ce mercredi. De Calais à Bordeaux, de Brest à Montélimar, les agriculteurs se font entendre et attendent les réponses rapides de l’exécutif.

Lundi, le Premier ministre, avaient convié les Jeunes agriculteurs et la FNSEA, à Matignon. Dans la foulée, le ministre de l'Agriculture a promis des mesures dans les "prochains jours" et e président de la FNSEA a décidé de maintenir la pression, répétant : il n’y aura "pas de levée des actions" tant qu’il n’y aura pas de "décisions concrètes". "D’ici vendredi, près de 85 départements vont mener des actions" a-t-il expliqué également ce mercredi, n'excluant pas un durcissement du mouvement.

Partout en France, la mobilisation se poursuit et la colère des agriculteurs monte d’un cran au lendemain du décès d’une éleveuse et de sa fille présentes sur un barrage routier dans l'Ariège. Hier, les Jeunes Agriculteurs ont démonté la barrière du péage de Saint-Avold (A4) alors qu’un TGV a été bloqué à Bordeaux. Ce mercredi, des agriculteurs entravent l’accès des camions au port de Calais, d’autres bonnets jaunes sur la tête ont déversé du lisier devant la préfecture d’Agen, alors que les barrages sont nombreux sur les routes et autoroutes du pays. Mais pour l’instant, il n’y aura "aucune évacuation des blocages par les forces de l’ordre" a déclaré le ministre de l’Intérieur.

L’exécutif veut absolument éteindre la gronde des agriculteurs, redoutant un durcissement du mouvement voire une contagion à d’autres secteurs. Car dans le bâtiment et chez les marins pêcheurs, les professionnels voient rouge. Les seconds ont obtenu un répit de six mois sur la suppression de la détaxe sur le gazole non-routier (GNR). Mais la fin progressive de cet avantage fiscal jusqu'en 2030 risque de virer au casse-tête pour le gouvernement, déjà confronté au mécontentement de nombreux Français impactés par l’inflation et qui vont connaître une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité le 1er février prochain.

De quoi donner des sueurs froides à l’exécutif, qui garde en tête la révolte des "gilets jaunes" de l'hiver 2018. À l'époque, les rassemblements autour des ronds-points et les blocages avaient surpris toute la Macronie. Face à l'exacerbation du mouvement, le gouvernement avait dû mettre près de 20 milliards d'euros sur la table pour éteindre l'incendie. Six ans après cette contestation inédite, le nouveau gouvernement de Gabriel Attal doit faire face à sa première crise. Une situation que l’opposition entend bien exploiter à cinq mois des élections européennes et notamment le Rassemblement national.

Donné en tête des intentions de vote dans les sondages, le RN s’empare du sujet et se porte au chevet des agriculteurs. Une stratégie qui s'est révélée payante aux Pays-Bas, avec l'explosion du vote populiste aux élections locales du printemps dernier et la victoire de l'extrême droite lors de législatives en fin d'année.

Alors les bonnets jaunes, nouveaux gilets jaunes ? Quelles sont les raisons de la colère des agriculteurs ? Le mouvement peut-il s’étendre à d’autres secteurs ? Pourquoi les pêcheurs sont-ils mécontents ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 24 janvier 2024 17:57
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