"C dans l'air" vendredi 22 mars 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 22 mars 2024 880
"C dans l'air" vendredi 22 mars 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 22 mars 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 22 mars 2024, Axel de Tarlé recevra : Armand de Rendinger, consultant international sport et olympisme.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération.

Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU​​​​​​​.

David Rigoulet-Roze, politologue, chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques".

Nicole Bacharan, politologue spécialiste des États-Unis.

Le thème de l'émission : États-Unis - Israël : la rupture ?

Les États-Unis durcissent le ton face à Israël. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en déplacement à Tel-Aviv aujourd'hui pour s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Les États-Unis veulent dissuader leurs alliés de lancer une vaste offensive terrestre à Rafah, dernier grand bastion palestinien dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés des centaines de milliers de Gazaouis. "J'ai demandé au Premier ministre d'envoyer une équipe à Washington pour discuter des façons de cibler le Hamas sans mener une vaste offensive terrestre à Rafah", a déclaré cette semaine Joe Biden après un entretien avec Benyamin Nétanyahou, le premier depuis plus d'un mois. Les États-Unis ont également soumis aujourd'hui une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU mentionnant un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza. Une résolution qui a échoué en raison du veto de la Russie et de la Chine. "Nous allons reprendre sur la base du projet de résolution français au Conseil de sécurité et travailler avec nos partenaires américains, européens, arabes en ce sens pour trouver un accord", a réagit Emmanuel Macron juste après le vote.

En Israël c'est le rôle même de Benyamin Nétanyahou qui est contesté par une partie de la population. Bien que les Israéliens soutiennent encore massivement la guerre contre le Hamas, la légitimité du chef du gouvernement, qui a pour l'instant échoué à ramener les 130 otages restants, est plus que contestée. En janvier dernier, un sondage mené par l'Institut démocratique israélien révélait que seuls 15% des Israéliens se disaient favorables au maintien du Premier ministre au pouvoir après la guerre. La mort de trois otages israéliens tués par erreur par leur propre armée, alors qu'ils avaient dressé un drapeau blanc, a notamment suscité de vives critiques à son encontre. Quant à son projet de réforme du système judiciaire, qui avait déclenché de grandes manifestations d'opposition dans le pays, il a été en partie retoqué par la Cour suprême d'Israël en janvier. De nombreux Israéliens, qui considèrent le Premier ministre comme le principal responsable des failles sécuritaires lors de l'attaque du 7 octobre, demandent désormais des élections législatives anticipées et ont affiché sur des milliers de panneaux publicitaires du pays le slogan accusateur "Tu es le chef, tu es coupable".

Une chose est sûre, la guerre à Gaza, divise largement en dehors des frontières d'Israël. Des manifestations réclamant un cessez-le-feu sont organisées quasiment tous les week-ends en Europe, tandis que le sujet a enflammé les bancs de la prestigieuse école Sciences Po Paris. À l'origine de la polémique, qui est remontée jusqu'en conseil des ministres, une journée de mobilisation pro-palestinienne dans l'établissement. Ce jour-là, une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) aurait "été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre" et taxée de "sioniste". Interrogés par Le Monde, des étudiants réfutent avoir entendu "Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste". Ils précisent en revanche qu'une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour "prévenir que l’UEJF était présente, et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés". Interrogé, le Premier ministre Gabriel Attal, a dénoncé "une forme de pente, de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po". Le gouvernement a d'ailleurs fait un signalement au procureur de la République concernant ces "troubles".

Pourquoi les États-Unis changent-ils de position sur la guerre à Gaza ? Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est-il en danger ? Et comment l'école de Sciences Po Paris s'est retrouvée au cœur d'une polémique sur le conflit ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 22 mars 2024 17:54
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