17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 21 septembre 2024, Axel de Tarlé recevra : Éric Crubézy, médecin, archéologue, professeur d'anthropologie biologique à l'université Paul Sabatier de Toulouse III.
Suite à l’incendie de la cathédrale en 2019, des fouilles y ont été entreprises, et viennent de révéler de nouveaux secrets. L’occupant d’un des deux sarcophages de plomb exhumés pourrait être Joachim du Bellay. On savait que le célèbre poète, mort à 37 ans en 1560, et auteur du célèbre sonnet “Heureux qui comme Ulysse”, était enterré à Notre-Dame. Mais on ne l'avait jamais retrouvé. Or cet homme découvert sous Notre-Dame, mort entre 30 et 40 ans, cavalier depuis son jeune âge, atteint de tuberculose osseuse et de méningite chronique… pourrait bien être du Bellay. Un faisceau d’indices pointe vers lui.
Eric Crubézy, qui mène l’enquête sur ces mystérieuses sépultures de Notre-Dame, nous expliquera comment il fait parler les corps, près de cinq siècles après leur enterrement. Un travail qui mêle analyses scientifiques, et recherches sur le contexte historique et politique. De plus amples investigations doivent encore être menées pour prouver cette identité.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.
Astrid de Villaines, productrice, présentatrice de "Sens politique" sur France Culture.
Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos.
Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique à France Télévisions.
Le thème de l'émission :
Gouvernement Barnier : les jeux sont faits ?
Bientôt la fin du suspsense ? Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier touche au but et devrait enfin pouvoir dévoiler son gouvernement. L'annonce officielle pourrait même avoir lieu dans l'après-midi. Hier soir, "l’architecture et la composition du gouvernement finalisées ont été transmises à l’Élysée", a indiqué Matignon. Le binôme exécutif s'est ensuite entretenu au téléphone autour de la composition du gouvernement.
La presse annonce, depuis plusieurs jours, les contours de la future équipe gouvernementale. Mais le casting fut bien difficile à finaliser. De nombreux ajustements ont dû avoir lieu, en raison des polémiques autour de certains noms, jugés trop conservateurs par les membres de la coalition présidentielle.
C'est notamment le cas de Bruno Retailleau, figure de la droite conservatrice, auquel aurait été proposé le ministère de l’intérieur. Le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat représente la droite la plus dure. Ses positions, en matière d'immigration notamment, sont très proches de celles défendues par le RN. Il n'hésite pas à parler de “Français de papier”. Son nom hérisse bien des macronistes.
Cette droitisation pressentie de l'exécutif a donc beaucoup interrogé. C'est le MoDem de François Bayrou qui s'est montré le plus réticent à entrer au gouvernement. Le parti, qui regrettait également l'absence de la gauche, a toutefois fini par donner son accord. Il aurait obtenu en échange l'octroi d'un portefeuille ministériel supplémentaire, celui des Relations avec le parlement.
Bien loin des tractations d'appareil qui ont lieu dans la capitale, la France des sous-préfectures continue de perdre un à un ses services publics. C'est le cas de Lure, que ses habitants décrivent comme une « ville morte ». Et pour cause, on ne trouve plus dans la sous-préfecture de Haute-Saône ni tribunal de grande instance, ni commissariat, ni maternité… Depuis vingt-cinq ans, la cité a vu son offre de services publics se réduire comme peau de chagrin, au plus grand désarroi de la population. Des habitants s'en vont et parmi ceux qui restent, le RN séduit de plus en plus. Sur la principale artère commerçante, on ne compte plus les magasins fermés ou à vendre.
De l'autre côté de l'Atlantique, en Martinique, les commerces sont bien ouverts mais les prix des produits flambent. A neuf euros le pack d’eau, ou encore quatre euros la plaquette de beurre, les habitants ne parviennent plus à se nourrir.
Un collectif, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens, se mobilise contre la vie chère et organise des actions de blocage sur l’île. Mais en marge de cette mobilisation, des violences urbaines se multiplient depuis quelques jours. La police a même été ciblée par des tirs à balles réelles.
Quelle sera la composition finale du gouvernement de Miche Barnier ?
Comment financer le retour des services publics partout sur le territoire ?
Comment expliquer le niveau des prix en Martinique ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.