Une pâte à tartiner au goût addictif que beaucoup d’industriels ont tenté d’imiter sans succès, des œufs-surprises en chocolat que s’arrachent les enfants : grâce à ses produits phares, Nutella et Kinder, Ferrero est l’une des marques préférées des Français, l’une des plus prospères aussi.
La petite chocolaterie italienne créée en 1946 est devenue une multinationale de la confiserie : 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires, près de 35 marques iconiques et 47 000 employés présents sur les 5 continents. En trois générations, la famille Ferrero a su bâtir un empire du chocolat aussi apprécié des consommateurs que secret.
Complément d’enquête revient sur le pire scandale sanitaire de l’histoire du groupe Ferrero.
En 2022, à l’approche des fêtes de Pâques, des dizaines d’enfants partout en Europe tombent malades, parfois gravement, après avoir consommé des Kinder contaminés à la salmonelle, une bactérie qui provoque de la fièvre et des troubles intestinaux. Ferrero aurait-il fermé les yeux sur les défaillances de son usine pour préserver son business ? Révélations sur les dessous troublants de cette crise grâce à des interviews et documents inédits.
Le groupe a quant à lui toujours affirmé que la qualité, la sécurité alimentaire et l’attention portée aux consommateurs étaient au cœur de ses priorités.
Enquête sur les conditions de production des matières premières
Les équipes se sont également rendues dans les champs de Turquie où Ferrero est accusé d’acheter des noisettes à bas coût parfois récoltées par des enfants mineurs dans des conditions précaires. En Italie, berceau de la marque, c’est la monoculture intensive de noisettes qui cette fois est décriée car néfaste pour l’environnement.
Complément d’enquête sur un géant du chocolat, assez puissant pour faire plier un ministre ou torpiller en coulisses toute réglementation qui nuirait à ses intérêts.
Une enquête de Nicolas de Labareyre avec STP Productions.
