Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.
Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. À travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrit chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.
Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.
Affaires inédites :
Affaire Bruno Joushomme : La place du mort
28 février 1985, sur une petite route de la forêt de Meudon près de Paris, une 2CV est en feu. A l’intérieur, Evelyne, 61 ans, ne survivra pas à l’incendie. Son mari Bruno s’en sort indemne et c’est vers lui que va se diriger l’enquête. Bruno Joushomme sera finalement condamné à la prison à perpétuité pour l’assassinnat de sa femme. Aujourd’hui libre, il clame toujours son innocence, et témoigne, dans Au bout de l’Enquête, pour la première fois à la télévision.
Un film de Jean-Pierre Vergès.
Affaire Marie-Elisabeth Cons-Boutboul : Mortels secrets de famille
C’est une affaire qui fleure bon les années 80: les célébrités de l’époque, l’argent facile et le milieu des courses de chevaux. Le 27 décembre 1985, un avocat parisien très en vue, meilleur ami du premier ministre d’alors, Laurent Fabius, est assassiné dans son escalier dans le 16ème arrondissement de Paris. Règlement de comptes politique, vengeance conjugale alors que l’homme est en plein divorce, vendetta professionnelle…Les pistes sont nombreuses et il faudra des années pour dénouer cette affaire.
Un film de Nathalie Gillot.
Affaire en rediffusion :
Affaire Jacques Viguier : L'ombre d'un doute
C’est l’une des grandes énigmes criminelles de ces dernières années. La femme d’un professeur de droit, Suzanne Viguier, disparait et tout désigne son mari Jacques Viguier. Il refusait notamment le divorce que son épouse demandait. Mais ce ne sera pas aussi simple. Du fait de la position sociale de ce notable de la ville de Toulouse, cette enquête va déclencher les débats et les passions. L’instruction va durer huit ans et aboutir à deux procès avec de forts rebondissements. Tout commence dans la nuit du 27 au 28 février 2000 quand Suzanne Viguier disparaît…
Un film d'Eloïse Fagard.