17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 12 décembre, Caroline Roux recevra : Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce.
Carole Delga reviendra sur la nomination attendue d'un Premier ministre. Elle qui estime que la gauche "a rendez-vous avec l'histoire", nous expliquera comment le parti socialiste, dans un accord de non-censure, pourrait travailler avec les "forces républicaines".
Elle reviendra aussi sur la colère des Français, et notamment leur défiance face aux politiques. Le mouvement des agriculteurs de l'hiver dernier, notamment, avait débuté en Occitanie.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Marc Lazar, historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l’université Luiss (Rome).
Dominique Seux, éditorialiste pour Les Echos et France Inter.
Brigitte Boucher, journaliste politique à Franceinfo TV.
Mathilde Siraud, rédactrice en chef du service politique du Point.
Sylvie Matelly (en duplex), directrice de l’Institut Jacques Delors.
Le thème de l'émission :
Le nom du nouveau Premier ministre sera-t-il connu ce soir ? Le président Emmanuel Macron écourte sa visite en Pologne pour "rentrer à Paris le plus tôt possible", a annoncé l'Elysée, ce jeudi 12 décembre. Le chef de l'Etat, qui devait visiter le musée de l’Insurrection de Varsovie à 16 heures, a finalement annulé ce dernier événement de son voyage éclair en Pologne pour être de retour en France en début de soirée. Une annonce qui alimente depuis ce matin les spéculations autour de la nomination imminente d’un successeur à Michel Barnier à Matignon. D’autant que le chef de l’Etat avait promis mardi au cours de la réunion à l’Elysée des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, hors RN et LFI, de le faire d’ici ce jeudi.
Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, Bruno Le Maire, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, était entendu ce matin par la commission des finances de l’Assemblée nationale au sujet du dérapage budgétaire enregistré en 2024. Une audition qui s’est avérée particulièrement musclée. L’ancien patron de Bercy refusant de porter sur ses "seules épaules la responsabilité de la dégradation des comptes publics en 2023 et en 2024. C’est facile mais faux ! La dégradation brutale des comptes publics tient avant tout à une erreur de prévision des recettes" a affirmé Bruno Le Maire avant de taxer les députés qui l’auditionnaient d’"hypocrisie" et de dénoncer une Assemblée qui "taxe, dépense, censure". "En sept jours avec la censure, vous avez fait dérailler à nouveau la France", a lancé l'ancien ministre aux députés de la commission chargée d'enquêter sur les dérapages budgétaires lorsqu'il était ministre de l'Economie et des Finances.
Cette instance a obtenu pour six mois les pouvoirs d'une commission d'enquête (convocations avec obligation pour la personne de l'honorer, pouvoirs d'investigation, auditions sous serment...) afin d'enquêter sur "les causes de la variation et des écarts des prévisions fiscales et budgétaires" constatés pour les années 2023 et 2024. Plusieurs auditions doivent notamment permettre de faire la lumière sur le dérapage du déficit public, attendu à 6,1 % du PIB (Produit intérieur brut) cette année, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l'automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps après réévaluation par l'exécutif précédent.
Elle est également chargée d’examiner cet après-midi le projet de loi spéciale, destiné à permettre à la France de continuer à fonctionner en attendant l’adoption d’un budget 2025 en bonne et due forme l'année prochaine. Une situation politique qui inquiète de plus en plus le monde économique dans l’attente, avec des entreprises qui n’investissent plus et des Français qui épargnent.
Le sujet vous questionne ?
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