"C dans l'air" vendredi 18 avril 2025, sommaire et invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 18 avril 2025 768
"C dans l'air" vendredi 18 avril 2025, sommaire et invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 18 avril 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 18 avril 2025, Axel de Tarlé recevra Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien. Elle publie "Autopsie d'un système. Pour en finir vraiment avec les abus dans l'Eglise", aux éditions Albin Michel.

Le Vatican était au courant "dès l'automne 1955" des agissements de l'abbé Pierre, visé par des accusations d'agressions sexuelles, selon le livre-enquête paru hier "L'abbé Pierre, la fabrique d'un saint" (Allary Editions), des journalistes Laetitia Cherel et Marie-France Etchegoin. "Dès l’automne 1955, non seulement le haut clergé français connaissait la face noire et la dangerosité de l'abbé Pierre mais le Saint-Siège aussi", affirment les auteures, dont les révélations se basent sur des archives du Saint-Siège. Elles rapportent une "procédure judiciaire" réclamée alors par le Saint-Siège à laquelle l'évêque de Versailles n'a pas donné suite.

Longtemps figure iconique de la défense des démunis, icône mondiale, l'abbé Pierre, était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés. Ces agressions sexuelles et viols, commis entre les années 1950 et 2000, ont été révélés dans trois rapports depuis juillet 2024. En France, les archives de l'Eglise, ouvertes de façon anticipée devant l'émotion provoquée par ces révélations, ont déjà permis de dévoiler comment, à la fin des années 1950, la hiérarchie épiscopale avait gardé le silence sur un comportement jugé "problématique" mais jamais nommé.

Christine Pedotti reviendra sur la façon dont le silence s'est fait autour des accusations contre l'abbé Pierre. Elle nous expliquera aussi comment l'Eglise a permis à des prédateurs d'infliger des souffrances, sans les dénoncer.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN.

Anthony Bellanger, éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales.

Isbabelle Lasserre, ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro.

Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France.

Le thème de l'émission : 

Le président américain est-il en train de prendre ses distances avec le conflit ukrainien ? "La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la guerre de Biden, pas la mienne", a commenté Donald Trump en début de semaine sur son réseau Truth social, alors que le cessez-le-feu qu’il se vantait d'obtenir en 48 heures après son retour à la Maison-Blanche, puis en cent jours, ne se profile toujours pas à l'horizon, trois mois après le début de son deuxième mandat. Ce vendredi, Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, a jugé nécessaire de "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable" en Ukraine. "Si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes au pied de son avion à l'aéroport parisien du Bourget.

Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", a commenté le chef de la diplomatie américaine. "À la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il également prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022, "se déroule sur le continent européen".

Parallèlement, les États-Unis ont voté mercredi pour la deuxième fois en deux mois contre une résolution des Nations unies condamnant la guerre d’agression russe à grande échelle menée contre l’Ukraine depuis 2022, confirmant le renversement d’alliance initié par Donald Trump. Depuis son investiture en janvier dernier, le président Trump a opéré un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et affirme œuvrer pour un cessez-le-feu rapide en Ukraine. Mais les négociations n'avancent guère. Kiev avait cédé à la pression américaine en acceptant une trêve inconditionnelle de 30 jours, rejetée depuis par la Russie. Steve Witkoff, émissaire spécial de Trump, a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril.

De son côté, la France a salué un "excellent échange" sur l’Ukraine à Paris dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l’objectif d’une "paix solide" entre Kiev et Moscou. "Nous avons déclenché aujourd’hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés", s’est félicitée la présidence de la République. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres.

D’ici là, cette année encore, les Ukrainiens se préparent à passer le week-end de Pâques dans un pays en guerre, bombarder sans relâche par la Russie. Ces derniers jours plusieurs grandes villes ont été frappées par des attaques russes. L’armée du Kremlin a notamment tiré le dimanche des Rameaux deux missiles Iskander sur Soumy. Le bilan est très lourd : 35 morts et plus de 130 blessés. Nos journalistes s’étaient rendus il y a quelques semaines dans la ville, où chaque jours plusieurs centaines de personnes sont en quête d’un abri après avoir fui les attaques de drones et les tirs d’artillerie devenus quotidiens pour les habitants des villages proches de la frontière.

Alors les Etats-Unis sont-ils en passe de lâcher les négociations de paix sur l'Ukraine ? Plusieurs services de renseignement font état des milliers de soldats russes massés à la frontière. Vladimir Poutine se prépare-t-il à lancer une offensive majeure avant le 9 mai, date du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Face aux annonces des politiques de "monter en puissance" les cadences de productions d'armements, comment l'industrie française de la défense s'organise-t-elle ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 18 avril 2025 15:52
mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

vignette primes a venir
vignette week end tv
© 2004-2025 Les coulisses de la télévision - Jean-Marc VERDREL