Aller au bout d’un rêve, coûte que coûte. Alors que la plupart d’entre nous n’ose pas… certains audacieux, chanceux, ou simplement tenaces, franchissent le cap. Le risque est énorme, mais c’est l’histoire de leur vie.
Pour créer un orphelinat en Inde, retrouver sa famille biologique à l’autre bout du monde, devenir châtelains, ou refaire naviguer un bateau de légende, ces femmes et ces hommes que nous avons suivis vont tout sacrifier et trouver la force de déplacer des montagnes…
Il y aura des hauts et des bas, des combats à mener, des kilomètres à parcourir, mais décrocher un rêve est à ce prix. Une série en deux épisodes.
Dans le deuxième épisode :
Kim a 32 ans, elle vit près de Toulouse. Il y a 30 ans, elle a été abandonnée au Vietnam. Mais depuis qu’elle est elle-même maman, elle n’a qu’un rêve : revoir ses parents biologiques. Après avoir retrouvé leur trace, il y a quelques mois, « grâce à une photo, l’unique indice laissé dans le dossier d’adoption ! », elle s’apprête à partir au Vietnam, accompagnée de ses proches, son mari et sa mère adoptive, pour faire leur connaissance : « Je n’ai pas beaucoup stressé dans ma vie, mais là oui ! »
Yohan, lui, rêve depuis toujours d’ouvrir un cabaret dans sa région natale, la Meuse. « Je suis quand même fier parce qu'on va parler de la Meuse pour autre chose que pour la guerre, c’est bien ! ». Mais avant de faire le show, cet artiste transformiste va devoir transformer l’ancienne épicerie d’un village de 600 habitants, en salle de spectacle… et surmonter les aprioris.
À 61 ans, Isabelle est sur le point de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir un orphelinat en Inde. Pour y parvenir, elle s’est associée à Kumari, une Indienne qui héberge tant bien que mal une trentaine d’orphelins dans sa propre maison. Isabelle a déjà récolté 150 000 euros auprès de mécènes français pour démarrer le chantier. Elle aurait besoin du double. Elle va donc tout mettre en œuvre pour convaincre ses partenaires de continuer avec elle cette folle aventure : « Notre rêve est aussi devenu celui des enfants ! »
Rien ne prédestinait Anaïs et Vladimir à devenir châtelains…et pourtant avoir un château est devenu leur rêve absolu. À 35 et 38 ans, ils vont tout plaquer. « Ça fait quelque chose de se dire que c’est notre histoire de France et qu’on laisse des châteaux totalement à l’abandon ». Ils vont déménager dans le sud et partir à la recherche de la perle rare. Le couple se donne un an pour trouver. Seul problème : leur budget total est de 700 000 euros et ils aimeraient ne pas avoir trop de travaux à faire.