17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 25 juin 2025, Caroline Roux reçoit Éric Fottorino, cofondateur du 1 Hebdo.
Jean-Luc Mélenchon est-il l'homme le plus contesté de France ? Le 1 hebdo l'affirme en Une cette semaine, dans un numéro qui lui est entièrement consacré, avec notamment un entretien confession à découvrir aujourd'hui.
Éric Fottorino reviendra sur le profil de cette figure de la classe politique française, avec qui il a longuement échangé pour l'occasion.
Le leader de La France Insoumise évoque les accusations d'antisémitisme dont il est l'objet et fait part de sa "douleur", regrettant que la communauté juive ait été "dressée contre [lui]". L'occasion de revenir sur sa rupture avec le député socialiste Jérôme Guedj, qui l'a récemment traité de "salopard antisémite", avant de regretter l'emploi du mot "salopard".
La question de ses adversaires, à gauche mais pas seulement, est aussi centrale : il s'en dit "satisfait". Avec, peut-être, 2027 en ligne de mire ? “Nous avons la main (...) Nous sommes prêts à servir” affirme-t-il au cours de son interview pour le 1 hebdo.
Jean-Luc Mélenchon se positionne comme étant un "humaniste radical" et défend ses convictions, aussi clivantes soient-elles. Ainsi, hier, il a dit souhaiter rebaptiser la langue française en langue créole. De quoi, à nouveau, nourrir le débat.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
James Andre, grand reporter pour France 24.
Général Olivier de Bavinchove, ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN.
Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L’Express.
Vincent Hugeux, journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po.
Camille Grand (en duplex du sommet de l’OTAN de La Haye), ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN.
Le thème de l'émission :
Comment Trump a-t-il fait plier l'OTAN ?
Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l’OTAN réunissant les 32 dirigeants de l’Alliance, Donald Trump s’est félicité, ce mercredi, d’un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C’est énorme (...). L’OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.
Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d’experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d’ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.
Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d’éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu’il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n’a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu’ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.
Pris en étau entre la menace russe et l’unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l’Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.
Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.
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