17:30 L'invité de "C dans l'air"
Aurélie Casse reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce vendredi 3 octobre 2025, Aurélie Casse reçoit Muriel Cousin, autrice, journaliste et animatrice.
Elle est la première femme à avoir témoigné contre le psychanalyste Gérard Miller, mis en examen hier pour vils et agressions sexuelles sur six femmes.
Plus d'un an et demi après les premiers témoignages le visant, le psychanalyste Gérard Miller, 77 ans, a été mis en examen jeudi par des juges d'instruction parisiens pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes entre 2000 et 2020, dont trois viols sur mineures. Celui qui a jusque-là contesté les faits est soumis à une obligation de soins et à une interdiction d'exercer une activité de psychanalyste ou en contact avec les mineurs, et d'être chroniqueur à la télévision. Il est aussi soumis à un cautionnement de 65.000 euros.
C'est le magazine Elle qui avait révélé en premier les accusations visant Gérard Miller, en janvier 2024. Selon Elle et Mediapart, plusieurs dizaines d'autres femmes se sont déclarées victimes de M. Miller, pour des faits allant du comportement déplacé aux violences sexuelles. Fin janvier 2024, le psychanalyste avait d'abord contesté les premiers témoignages sur X. "Avec toutes les femmes, j'ai la conviction de n'avoir contraint personne, prenant au pied de la lettre tout embarras, tout refus et ce, tout particulièrement quand je m'engageais sur le chemin de la séduction", avait-il soutenu. Il réfutait également avoir pratiqué l'hypnose à son cabinet ou à son domicile, mais toujours en public. Au moment de l'ouverture de l'enquête préliminaire, il avait indiqué à l'AFP être "certain de n'avoir commis aucune infraction" et se disait "prêt à répondre sur chacun des faits reprochés".
Muriel Cousin est une victime présumée de Gérard Miller, et est la première femme à avoir témoigné. Elle nous livrera sa réaction à la mise en examen de Gérard Miller, pour des viols et agressions sexuelles sur six femmes. Elle reviendra sur ce quelle a vécu, et sur son besoin de parler, et d'être entendue, en particulier par la Justice. Elle nous donnera également son sentiment sur le changement d'époque, et sur la raison pour laquelle la parole s'est libérée.
17:45 "C dans l'air"
Aurélie Casse décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Anthony Bellanger, éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales.
Marie Jégo, journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie.
Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France.
Michel Goya, Colonel, expert en stratégie militaire.
Le thème de l'émission :
Poutine contre la « militarisation de l'Europe »
« J'observe la militarisation de l’Europe et promets une réponse aux menaces ». Cette déclaration hier de Vladimir Poutine intervient au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires. Les Vingt-Sept cherchent à se protéger après les intrusions de drones attribuées à la Russie. Hier encore, un survol de drones dans le ciel allemand a conduit à la suspension de l’aéroport de Munich durant la nuit.
Le ton pris hier par Poutine se voulait belliqueux. Le président russe accuse l’Europe de mener « une escalade permanente » du conflit russo-ukrainien. Il s'en est notamment pris à la France après l’interception d'un pétrolier russe au large de Saint-Nazaire, « c’est de la piraterie », a-t-il déclaré. Le ton était plus clément à l’égard des États-Unis, même s'il a estimé que l’envoi de missiles longue portée américains Tomahawk à Kiev serait une « nouvelle escalade » entre Moscou et Washington.
Pendant ce temps, côté américain, Donald Trump continue de se rêver en faiseur de paix, et d'obtenir le Prix Nobel. C dans l'air a rencontré John Bolton, son ancien conseiller, à présent son son opposant. Il critique la politique étrangère de Trump, et estime que celui-ci se fait mener en bateau par Poutine. Il pointe aussi la dérive dictotariale du milliardaire.
Trump, lui, a fait comprendre jeudi dernier qu’il fallait embrasser son idéologie ou prendre la porte. Lors d’un rassemblement réunissant les haut gradés de l'armée américaine, le locataire de la Maison balnche a souligné que les Etats-Unis sont sujets à « une invasion de l’intérieur » qu'il s'agit de stopper. Dans son viseur : les immigrés sans papiers, la presse ou encore ses opposants. De son côté, Pete Hegseth, le chef du Pentagone, a assuré que le choix des militaires déployés pour combattre répondrait désormais "au plus haut standard masculin".
Alors, faut-il prendre au sérieux les menaces de Poutine ? Quelle est l'analyse de John Bolton sur la politique de Trump ? Qui sont ces « ennemis de l'intérieur » pointés du doigt par le président américain ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.