"C dans l'air" jeudi 6 novembre 2025, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

jean marc.verdrel Par Jean-Marc VERDREL | Rédacteur, expert de la TV
Publié jeudi 6 novembre 2025 549
"C dans l'air" jeudi 6 novembre 2025, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 6 novembre 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 6 novembre 2025, Caroline Roux reçoit Vincent Hugeux, journaliste et enseignant à Sciences Po, spécialiste de l'Afrique.

La semaine dernière, après 18 mois de siège, des groupes paramilitaires ont pris la ville de El-Faresh, au Soudan. L'ONU alerte sur les "exécutions sommaires, massacres, viols, attaques contre des travailleurs humanitaires, pillages, enlèvements et déplacements forcés" qui y ont eu lieu.

La situation au Soudan, qualifiée par l'ONU de "pire crise humanitaire et de déplacements au monde" continue, les deux groupes armés au cœur du conflit (FAS et FSR) étant soutenus par des puissances voisines. Equilibres régionaux, crimes de guerre et impuissance du multilatéralisme : Vincent Hugeux, journaliste, répondra aux questions de Caroline Roux pour faire la lumière sur cette crise encore méconnue.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.

Fanny Guinochet, éditorialiste économique de France Info.

Sylvie Pierre-Brossolette, éditorialiste politique au Point.

François Geerolf, économiste à l'OFCE.

Raphaële Schapira, en duplex de Rome, correspondante en Italie pour France Télévisions.

Le thème de l'émission :

Depuis deux jours, les parlementaires débattent à l’Assemblée nationale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les discussions portent actuellement sur le volet « recettes » du texte, et les députés ont notamment adopté une hausse de la CSG sur les revenus du capital.

Concrètement, il s’agit d’une augmentation de 1,4 point de cette contribution, l’une des principales sources de financement de la protection sociale, prélevée sur les salaires, les retraites mais aussi les revenus du capital. Le taux passerait ainsi de 9,2 % à 10,6 %, permettant de dégager environ 2,8 milliards d’euros supplémentaires pour les caisses de la Sécu, afin de financer la suspension de la réforme des retraites.

Cette proposition du député socialiste Jérôme Guedj a été adoptée avec le soutien d’une partie du camp gouvernemental, en lieu et place d’une autre mesure portée par l’exécutif, qui prévoyait de geler le barème de la CSG. Une option qui revenait, selon Paul-André Colombani (LIOT, Indépendants), « dans les faits, à augmenter les prélèvements sur les foyers modestes, dont les revenus évoluent à peine au rythme de l’inflation ».

La hausse de la CSG sur les revenus du capital concernera tous les Français détenant des produits financiers : assurance-vie, comptes-titres ou livrets ordinaires. En revanche, les épargnes réglementées – livret A, livret Jeune ou livret d’épargne populaire (LEP) – ne seront pas concernées.

Cette mesure intervient quelques jours après le vote à l’Assemblée de la transformation de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) en un nouvel « impôt sur la fortune improductive », incluant notamment les produits d’assurance-vie en fonds euros (ceux qui garantissent le capital sans risque). Les contrats en unités de compte, investis en actions ou obligations, resteraient, eux, épargnés.

À droite, Thibault Bazin (LR), rapporteur général du budget, a fait part de son désaccord, estimant que la mesure pèsera sur "les produits d’épargne de millions de Français". De son côté, le chef du groupe Les Républicains, Laurent Wauquiez, a appelé ces derniers jours à la mobilisation contre la "folie fiscale" à l’œuvre selon lui à l’Assemblée nationale.

Ces discussions budgétaires offrent aussi au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l’occasion de reprendre la main face à un Bruno Retailleau affaibli et à un Édouard Philippe en difficulté dans les sondages.

Selon la dernière enquête Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, en vue de la présidentielle de 2027, l’ancien Premier ministre perd 5 points par rapport à avril dernier, tombant à 15,5 % d’intentions de vote. Même s’il conserve sa deuxième place dans tous les scénarios testés, ce recul est perçu comme un signal préoccupant pour lui.

Édouard Philippe connaît ce décrochage après avoir demandé la démission d’Emmanuel Macron. Il ne rassemble désormais plus que la moitié de l’électorat Renaissance–MoDem–Horizons des législatives de 2024 et reste faible dans les catégories traditionnellement favorables au chef de l’État : cadres (20 %), retraités (15 %) et Franciliens (14 %).

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 06 novembre 2025 16:46
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