Dans la nuit du 16 juillet 2000, Richard Alessandri, âgé de 42 ans, directeur d'un hypermarché, a été abattu dans son lit d'un coup de fusil à bout portant à son domicile de Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse (près de Carpentras).
C'est son épouse, Edwige Alessandri, qui appelle les secours, parlant initialement d'un possible cambriolage ayant mal tourné. Les gendarmes s'étonnent de l'absence de traces d'effraction et du fait qu'aucun objet de valeur n'a été volé, privilégiant rapidement la piste d'un drame familial.
Edwige Alessandri est mise en examen pour le meurtre de son mari. Elle sera condamnée à trois reprises par la justice pour ce meurtre (reconnaissance de culpabilité et condamnation à 12 ans de réclusion criminelle lors du premier procès). Elle a passé environ 4 ans et demi en détention provisoire ou après condamnation avant d'être libérée conditionnellement. Edwige Alessandri a toujours clamé son innocence et, avec ses deux fils, elle se bat pour la révision de son procès.
De nouveaux éléments sont apparus au fil du temps, notamment une analyse ADN tardive des mégots de cigarette retrouvés dans le jardin, mettant en évidence des pistes de cambriolage ou d'implication d'autres personnes connues pour des faits de vol avec séquestration.
L'affaire Richard Alessandri est considérée comme complexe en raison de ses zones d'ombre, des multiples procès et des rebondissements.


































