"C dans l'air" vendredi 7 novembre 2025, les invités reçus par Aurélie Casse sur France 5

jean marc.verdrel Par Jean-Marc VERDREL | Rédacteur, expert de la TV
Publié vendredi 7 novembre 2025 501
"C dans l'air" vendredi 7 novembre 2025, les invités reçus par Aurélie Casse sur France 5

Aurélie Casse vous donne rendez-vous ce vendredi 7 novembre 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Aurélie Casse reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 7 novembre 2025, Aurélie Casse reçoit Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.

Pierre Moscovici est le premier président de la Cour des comptes, il est donc chargé d’évaluer l’utilisation des finances publiques en France. Hier, la Cour des comptes publiait un rapport sur la gestion du musée du Louvre, pointant notamment les insuffisances de la sécurité et les priorités données aux acquisitions d’œuvres plutôt qu’aux travaux urgents, deux semaines après le cambriolage des bijoux pour une valeur de 88 millions d'euros. Au cœur des discussions budgétaires et sociales, Pierre Moscovici interviendra également sur le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale), actuellement en discussion à l'Assemblée nationale.

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, viendra présenter ce soir son analyse sur les enjeux de la gestion publique, la protection des patrimoines et les défis budgétaires de la France.

17:45 "C dans l'air"

Aurélie Casse décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Bruno Jeudy, directeur délégué et éditorialiste à La Tribune Dimanche.

Nathalie Mauret, journaliste politique au Groupe EBRA.

Benjamin Morel, constitutionnaliste, professeur de droit public à l'Université Paris-Panthéon-Assas.

Christine Kerdellant, journaliste économique et essayiste.

Le thème de l'émission :

Budget : pour les Français, pas de cadeau à Noël ?

Aura-t-on un budget pour les fêtes de Noël ? À un mois et demi de la fin des débats sur le budget, le gouvernement s'échine à chercher des pistes pour réduire le déficit de la sécurité sociale (23 milliards d'euros). Dernière proposition polémique : diviser par deux l'enveloppe globale allouée à la prime de fin d'année pour les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA). Pour faire simple, les 1,2 millions de bénéficiaires du RSA sans enfants ne la toucheraient plus. La mesure est loin d'être adoptée, mais le gouvernement cherche à tout prix à tailler dans les dépenses depuis l'annonce de la suspension de la réforme des retraites. Mercredi, les députés ont cette fois adopté la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) de 9,2 à 10,6 %. Malgré l'échec de la taxe Zucman, rejetée par l'Assemblée, la gauche continue à négocier avec la majorité.

Ancien héraut des socialistes, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2017, Benoît Hamon commente depuis quelques mois la crise politique qui frappe la France. PDG de l'association Singa et président de la Chambre d'économie sociale et solidaire, il dénonce les coupes budgétaires pour les associations. Selon une étude menée en septembre par le mouvement associatif, 40 % des associations ont déclaré réduire leur masse salariale, et 9 % procéder à des licenciements ou à un plan de sauvegarde. "Très concrètement, on fait une économie sur le retour à l'emploi et la possibilité de travailler de dizaines de milliers de personnes déjà vulnérables", s'indigne Benoît Hamon. L'ancien socialiste dénonce également la "faute morale" consistant à s'attaquer au budget des classes populaires (via le RSA par exemple), plutôt qu'à taxer davantage les plus riches : "C'est révoltant en termes sociaux, mais c'est révoltant aussi sur le plan moral."

Si les débats s'annoncent toujours houleux à l'Assemblée nationale, une bonne nouvelle est arrivée fin octobre dans les bureaux de Bercy. La croissance française atteint 0,5 % au troisième trimestre, en hausse par rapport aux deux trimestres précédents. Le ministre de l'économie Roland Lescure s'est félicité d'une "performance remarquable" : "Malgré les soubresauts politiques et les incertitudes internationales, nos entreprises investissent, exportent et font progresser le pays." Certaines ont même décidé de renationaliser leur production, à l'image de la manufacture horlogère Yema, 15 millions d'euros de chiffre d'affaires et 50 salariés, dont une trentaine en Suisse. Depuis l'annonce des droits de douane américains de 39% sur les exportations Suisse, l'entreprise a décidé de se concentrer sur le made in France. Une équipe de C dans l'air est allée à la rencontre de son patron.

Qui pourrait être touché par les nouvelles taxes votées sur l'épargne salariale des Français ? Comment expliquer le mal-être du secteur associatif en France ? Et comment expliquer le regain de croissance de l'économie française ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 07 novembre 2025 16:33
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