"C dans l'air" mercredi 12 novembre 2025, sommaire et invités reçus par Caroline Roux sur France 5

jean marc.verdrel Par Jean-Marc VERDREL | Rédacteur, expert de la TV
Publié mercredi 12 novembre 2025 506
"C dans l'air" mercredi 12 novembre 2025, sommaire et invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 12 novembre 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 12 novembre 2025, Caroline Roux reçoit Olivia Détroyat, journaliste spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro.

Environ 250 agriculteurs sont venus aujourd'hui avec une cinquantaine d'engins agricoles, et se sont rassemblés à Toulouse pour demander des clarifications à Emmanuel Macron sur le traité de libre-échange avec le Mercosur. À l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs notamment, les manifestants, principalement venus de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne, se sont réunis dans le but de rencontrer le président de la République, en déplacement dans la ville rose.

"Sur le Mercosur, on attend une réponse claire, c'est un oui, c'est un non, il faut qu'il clarifie sa position", a déclaré Jean-Marie Dirat, président de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA). Selon M. Dirat, le président s'était engagé "droit dans les yeux", il y a deux mois lors d'une visite en Aveyron à tout faire pour que ce traité ne se mette pas en place alors que désormais, déplore-t-il, "il nous dit qu'il est plutôt positif (à l'idée) de signer: en agriculture, quand on se tape dans la main, on n'a qu'une parole, aujourd'hui que vaut la parole présidentielle?"

La phrase qui a mis le feu aux poudres a été prononcée par le président de la République le 6 novembre dernier. Sur l'accord de libre échange entre l'UE et le Mercosur, il s'est en effet montré "plutôt positif" sur une possible adoption du traité. Une déclaration qui a provoqué la colère des syndicats agricoles, dont certains ont parlé de "trahison".

Olivia Détroyat, journaliste, spécialiste des questions économiques et agricoles au Figaro, nous expliquera les raisons de la colère du monde agricole concernant l'accord entre l'UE et le Mercosur, ainsi que les garanties envisagées pour protéger l'agriculture européenne. Elle reviendra aussi avec nous sur les relations entre Emmanuel Macron et les agriculteurs, et sur sa capacité à faire peser les intérêts français au niveau européen, alors-même que cet accord ouvrirait un marché de 260 millions de consommateurs aux entreprises européennes.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.

Lucie Robequain, directrice de la rédaction de La Tribune et La Tribune Dimanche.

Pauline de Saint-Remy, directrice adjointe de la rédaction de Politico.

Christophe Jakubyszyn, directeur des rédactions des Echos.

Le thème de l'émission : 

C’est le grand jour pour la réforme des retraites. Sa suspension est débattue ce mercredi à l’Assemblée nationale, lors de la réouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mesure clé, elle conditionne la non-censure du gouvernement Lecornu par les socialistes, qui proposent de financer cette suspension par une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Les échanges s’annoncent houleux à gauche, et certains s’attendent à un scrutin bien plus serré que prévu.

Les députés du Rassemblement national devraient approuver la suspension. Leurs représentants ont déjà voté en ce sens lors du débat en commission des affaires sociales, où la mesure a été adoptée par 22 voix contre 12. A priori, le groupe socialiste devrait également voter pour, tout comme le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), considéré comme l’électron libre du Parlement. « Liot était l’auteur de la motion de censure contre la réforme Borne en 2023 », a rappelé Harold Huwart, député d’Eure-et-Loir. Une motion rejetée à l’époque à neuf voix près.

Les députés de La France insoumise, eux, voteront contre l’article 45 bis. Selon eux, la suspension de la réforme ne vaut pas abrogation. Les écologistes et les communistes, longtemps indécis entre un vote contre et l’abstention, se sont réunis en fin de matinée et en début d’après-midi pour trancher.

Les Républicains, qui avaient soutenu la réforme d’Élisabeth Borne et prévu dans leur programme présidentiel un recul de l’âge légal de départ à la retraite, devraient voter contre la suspension.
Même position attendue du côté d’Horizons, malgré la présence de plusieurs ministres du parti au sein du gouvernement Lecornu.

Le MoDem de François Bayrou a annoncé qu’il s’orientait « majoritairement vers l’abstention », tout comme les députés Renaissance.

Le chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, a d’ailleurs appelé ses troupes à s’abstenir, afin de ne pas compromettre le compromis avec le Parti socialiste.

Dans le même temps, il plaide pour une « révolution » d’ici 2027, proposant de verser 1 000 euros à chaque enfant dès sa naissance pour anticiper sa retraite — une mesure dont le coût est estimé à 660 millions d’euros par an.

« Très concrètement, on veut développer la capitalisation en France. Cela passe par un développement des plans d’épargne retraite, par un fléchage de l’intéressement et de la participation des entreprises vers ces plans, et par cette nouvelle mesure », a expliqué l’ancien Premier ministre. Il nous a accordé une longue interview diffusée dans le #danslair du jour.

Pendant ce temps, outre-Atlantique, Donald Trump a de nouveau provoqué la polémique. Lors d’un échange houleux avec une journaliste de Fox News, lundi 10 novembre, l’ancien président américain a critiqué la France, estimant qu’elle « ne vaut pas mieux » que la Chine.

« On a eu beaucoup de problèmes avec les Français. Nos technologies ont été taxées de manière très injuste. Ils ont mis 25 % de taxes sur les produits américains », a-t-il insisté, en référence au doublement de la taxe Gafam voté en octobre dernier par les députés de l’Assemblée nationale.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 12 novembre 2025 16:14
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