"C dans l'air" vendredi 14 novembre 2025, les invités reçus par Aurélie Casse sur France 5

jean marc.verdrel Par Jean-Marc VERDREL | Rédacteur, expert de la TV
Publié vendredi 14 novembre 2025 348
"C dans l'air" vendredi 14 novembre 2025, les invités reçus par Aurélie Casse sur France 5

Aurélie Casse vous donne rendez-vous ce vendredi 14 novembre 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Aurélie Casse reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 14 novembre 2025, Aurélie Casse reçoit Valérie Freiche, docteure en médecine vétérinaire, spécialiste en médecine interne et membre de l'Académie vétérinaire de France. Elle est spécialisée en gastroentérologie et toujours en poste à l'école vétérinaire d'Alfort.

Cette semaine, une enquête de la cellule investigation de Radio France est parue, sur des soupçons de harcèlement moral et de discrimination sexiste contre l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Une enquête judiciaire pour harcèlement moral et discrimination sexiste a été ouverte. L'enquête menée par la cellule investigation de Radio France fait état de nombreuses alertes qui remontent depuis plusieurs années sur des dysfonctionnements internes liés au stress, à la surcharge de travail, aux pratiques managériales et à des situations de harcèlement. Valérie Freiche, vétérinaire spécialisée en gastroentérologie à l’Enva et toujours en poste, a déposé une plainte en juillet. Elle affirme avoir subi pendant des années "brimades, propos humiliants et vexations". Elle décrit aussi des conditions de travail extrêmes.

Suite à ces révélations, le directeur de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort (Enva) a réuni lundi "de manière exceptionnelle" son comité social d'administration (CSA), a indiqué le ministère de l'Agriculture qui en a la tutelle. Une cellule de signalement, indépendante du ministère, a reçu "quatre signalements concernant l'école nationale vétérinaire d'Alfort" ces dernières années, selon le ministère. "Dans trois cas, la cellule n'a pas constaté d'éléments systémiques caractérisant des cas de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ou d'agissements sexistes" ajoute-t-il. "Concernant un des cas, au regard de la complexité de la situation, le ministère a confié une enquête administrative aux inspections générales."

La célèbre institution avait été brutalement endeuillée il y a quelques semaines : la veille de la rentrée, une jeune femme de 24 ans, qui devait débuter son internat avait mis fin à ses jours. Beaucoup estiment que ce drame doit être entendu comme une alerte, dans un contexte où le surrisque de suicide au sein de la population vétérinaire est effectivement largement documenté.

Spécialisée en gastroentérologie et toujours en poste à l'école vétérinaire d'Alfort, Valérie Freiche reviendra sur le contenu de sa plainte, et sur les accusations de harcèlement qui planent sur l'école vétérinaire d'Alfort. Elle nous parlera aussi du mal-être dans la profession vétérinaire.

17:45 "C dans l'air"

Aurélie Casse décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos.

Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.

Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction à L’Usine Nouvelle.

Thomas Porcher, économiste, professeur à la Paris School of Business.

Le thème de l'émission :

Le budget va-t-il être voté à l’Assemblée nationale ? Déjà très serré, le calendrier des discussions budgétaires a été rendu encore plus complexe par la décision du gouvernement de ne pas faire siéger les députés au cours du week-end. La gauche a immédiatement dénoncé cette décision, certains députés accusant l’exécutif de chercher à empêcher la tenue d’un vote.

Sur la partie du budget de l’État consacrée aux recettes, un vote était initialement prévu lundi prochain. Mais « au rythme auquel nous avançons, il est évident que lundi nous ne terminerons pas les 1 900 amendements » restants sur ce premier volet, a déclaré jeudi le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous. D’autre part, « nous devons également tenir compte de la fatigue qui existe chez les députés, chez les collaborateurs, chez les administrateurs » de l’Assemblée, a-t-il ajouté dans l’hémicycle, précisant avoir été « saisi » par plusieurs groupes sur la question. Les débats ne se poursuivront donc pas « samedi et dimanche », a-t-il annoncé, mais reprendront lundi dès 9 h, au lieu du milieu de journée.

Cette décision est jugée « inacceptable » par la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, qui a accusé l’exécutif « d’organiser […] le fait que cette assemblée ne puisse pas se prononcer sur le budget ». « Ne prenez pas prétexte de la fatigue des uns et des autres pour nous empêcher de pouvoir voter sur le budget de l’État », a abondé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard.
L’ensemble du texte doit être transmis au Sénat le 23 novembre à minuit, selon les délais constitutionnels. S’il semble clair que les députés n’auront pas le temps d’aller au bout, un vote sur la seule partie “recettes” n’est pas non plus assuré.

Faute de temps, les députés n’ont déjà pas voté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les débats ont été interrompus à l’Assemblée nationale dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 novembre, et c’est le texte modifié par les amendements des députés qui va être examiné par le Sénat à partir de la semaine prochaine. Et pour le ministre du Travail, le compte n’y est pas. D’un « déficit de 17,5 milliards d’euros » prévu initialement par le gouvernement, les députés sont passés à un déficit « d’environ 24,3 milliards d’euros », a expliqué Jean-Pierre Farandou dans les colonnes du Parisien. À ce stade, « il nous manque beaucoup d’économies que l’on a du mal à faire voter », a-t-il reconnu.

Selon les calculs du rapporteur général de la commission des Affaires sociales, Thibault Bazin (LR), les changements apportés par l’Assemblée nationale au projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 creuseraient son déficit de 6,8 milliards d’euros.

Parmi ces amendements figure le rejet d’une taxe exceptionnelle sur les contrats des complémentaires santé, le maintien des exonérations de cotisations pour les apprentis, la suspension de la réforme des retraites de 2023, la suppression du gel des pensions…

Autant de points qui ont suscité une levée de boucliers ces dernières semaines, notamment chez les retraités qui ont, fait rare, manifesté la semaine dernière dans les rues de France. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs retraités qui ont manifesté le 6 novembre dernier à Granville, dans la Manche.

La colère gagne également les agriculteurs qui se disent à nouveau prêts à se mobiliser après les propos d’Emmanuel Macron sur le Mercosur. Ces derniers sont vent debout contre le traité de libre-échange en discussion entre l’Europe et les pays d’Amérique latine, qu’ils jugent néfaste pour eux. Reportage ce soir chez un exploitant agricole à Lens-Lestang.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 14 novembre 2025 16:30
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