Le 29 mars, à 6h15, c’est au pain de plastic, que les hommes du RAID, s’attaquent à la plaque, du désormais fameux gang de Roubaix.
Proches des réseaux d’Al Qaïda et du GIA, anciens djihadistes de Bosnie, des jeunes gens forment, au début de l’année 1996, un gang qui opère à la Kalachnikov et au lance-roquettes, dans le nord de la France. Ils veulent financer la cause islamiste. Les butins sont minimes, mais les braquages de fourgons blindés et de superettes ultra violents. Toutes les polices sont à leurs trousses.
La police judiciaire, les services antiterroristes et du renseignement français procèderont à l'identification d'une dizaine d'individus, considérés comme étant les premiers djihadistes français.