“Reportages découverte” : « Je lutte contre ma peur », samedi 25 septembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 23 septembre 2021 2995
“Reportages découverte” : « Je lutte contre ma peur », samedi 25 septembre sur TF1

En France, plus de 6 millions de personnes souffrent de phobies, soit plus de 10% de la population. Claustrophobie, agoraphobie, arachnophobie, amaxophobie, acrophobie… toutes handicapent le quotidien et sont souvent source de honte. Pourtant ces peurs irrationnelles peuvent se soigner grâce à différentes thérapies qui se révèlent parfois étonnantes. Portraits de quatre phobiques qui ont décidé de se débarrasser de leurs craintes, même si cette démarche va les entraîner dans les situations qu’ils redoutent le plus.

A la Seyne-sur-Mer dans le Var, Catherine, 60 ans, est acrophobe. Les points hauts, les falaises escarpées, les vues plongeantes... la peur des hauteurs l’empêche de s’adonner pleinement à sa passion de la randonnée. Et cette phobie la fait souffrir depuis son enfance. « Ça doit paraître complètement fou pour tout le monde mais pour moi, j’ai la gorge serrée, c’est affreux. J’aimerais tellement pouvoir aller plus haut. » Tous les itinéraires de ses balades sont donc savamment calculés. Son compagnon, Jean-Yves a dû apprendre à conjuguer avec cette situation : « C’est difficile à comprendre, je reconnais. Ça doit lui sembler ridicule quand je lui dis : « Mais tu peux, ce n’est rien », mais pour elle, c’est beaucoup ». Pour se débarrasser de cette peur, Catherine a donc décidé de suivre une thérapie des plus innovantes : la réalité virtuelle. Si cette méthode fonctionne, elle s’est fixé un défi : gravir la dune du Pilat près d’Arcachon, la dune la plus haute d’Europe. Un lieu inaccessible pour elle actuellement.

Les phobies ne touchent pas seulement les adultes. Les enfants, les adolescents en sont également victimes. A Chalonnes-sur-Loire, près d’Angers, Lila, 13 ans, a ainsi une peur panique des chiens. Elle souffre de cynophobie. « Quand j’étais enfant, j’étais dans une poussette, un chien a sauté dessus, raconte la jeune fille. Je ne sais pas du tout si c’est à cause de ça que j’ai peur mais en tout cas, ça fait longtemps, depuis au moins mes trois ou quatre ans ». Une phobie très invalidante car, avec environ 8 millions de chiens domestiques en France, les occasions d’en croiser ne manquent pas. Résultats, ses parents n’osent même plus lui proposer de sortir. A la seule vue de l’animal, Lila panique, pleure et se jette dans leurs bras. Pour que leur fille ne vive pas avec cette phobie toute sa vie, ils l’ont inscrite à un stage en immersion avec Aurélie, éducatrice et comportementaliste canin. Pendant deux jours, Lila va devoir se confronter à plusieurs chiens pour réussir à apprivoiser sa peur.

A Neuilly-sur-Seine, en Île-de-France, Kevin, 35 ans, perd tous ses moyens face à une voiture ! Après un grave accident il y a un an, ce jeune commercial en informatique souffre de la phobie de conduire : l’amaxophobie. Aujourd’hui impossible de se rendre à son travail, d’emmener ses enfants à l’école ou même de partir en vacances en voiture. « Plus j’avance et plus j’ai peur. Comme si j’étais en train de m’étouffer. Mon seul souhait à chaque fois, c’est d’arriver, de m’arrêter, de me calmer, décrit Kévin. Normalement je m’allonge par terre à côté de la voiture et j’attends que cela passe ». Pour surmonter sa phobie, il a décidé de suivre une formation inédite au sein d’une auto-école spécialisée. Au programme : entretien avec une psychologue, mise en situation sur un simulateur nouvelle génération et conduite dans les rues parisiennes. Grâce à ça, Kevin espère pouvoir reprendre le volant pour retourner travailler mais aussi partir en week-end en famille.

A Argenteuil dans le Val-d’Oise, Magalie, 44 ans, est claustrophobe. Cette peur des espaces confinés a débuté il y a 14 ans après une attaque de panique, une terrible crise d’angoisse qui lui a fait perdre le contrôle. « Je suis restée enfermée trois mois chez moi, confie-t-elle. J’ai perdu mon emploi, ma maison, beaucoup d’amis dans mon entourage ». Depuis deux ans, cette maman de deux jeunes enfants reprend peu à peu le dessus grâce à l’aide d’un psychothérapeute et d’entraînements quotidiens. Mais elle est encore incapable de prendre les transports en commun : « Mon plus grand souhait c’est de reprendre le train, de partir en voyage et de ne plus me poser de question. Ne serait-ce que d’aller à Paris en transport avec les petits, faire des sorties ». Pour surmonter sa claustrophobie, Magalie va tenter de prendre le métro pour la première fois depuis 10 ans. Dans quelques mois, elle espère pouvoir emmener ses enfants en transport dans un parc d’attraction parisien. Pour être une maman comme les autres.

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