Cette série documentaire revient sur l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation : la disparition de l’Oiseau blanc, le biplan de bois, de toile et de métal dans lequel les deux aviateurs français Charles Nungesser et François Coli voulaient relier sans escale Paris à New York en moins de quarante heures…
Le 8 mai 1927, les deux as de la Première Guerre mondiale décollent de l'aéroport du Bourget pour tenter la première traversée aérienne de l’Atlantique Nord dans le contexte des années 1920 : l’aéronautique se sent pousser des ailes dans une concurrence entre pilotes français et américains. On ne reverra plus Nungesser et François Coli. Que sont-ils devenus ? Se sont-ils abîmés dans la Manche quelque temps après le décollage ? Ont-ils été foudroyés au milieu de l'océan ? L'avion s'est-il écrasé quelque part sur le continent américain ?
L’Oiseau blanc décolle chargé de 4 000 litres d’essence et tout le monde se dit que le plus dur est fait… Des avions l’accompagnent jusqu’à Etretat et puis les aviateurs se retrouvent seuls face à 3 000 kilomètres d’océan à traverser, sans radio, à ciel ouvert et dans des conditions annoncées difficiles.
Les deux as de l'aviation ne sont pas hommes à renoncer devant l’adversité. Cap sur l’Amérique ! Leur arrivée est attendue le lendemain et ils doivent se poser sur l’eau, au pied de la statue de la Liberté, mais rien ne s’est passé comme prévu…
Après leur décollage, tout le monde veut savoir comment se passe la traversée. Les quotidiens affichent en devanture les dernières nouvelles. Elles sont rares, voire inexistantes, depuis leur survol de l’Angleterre et de l’Irlande. La mère de Nungesser se dit qu’il ne faut pas s’inquiéter, qu’ils ont choisi une route que peu de bateaux empruntent. C’est normal qu’on ne les ait pas vus…
Entre-temps, Charles Lindbergh est finalement le premier pilote à relier sans escale New York à Paris entre les 20 et 21 mai 1927… La presse continue à s’inquiéter du sort de Nungesser et Coli plusieurs semaines. Et puis, le temps a effacé peu à peu leur souvenir. Reste le mystère de cette disparition irrésolue depuis près d’un siècle…