Et si pour goûter pleinement la vie, les joies et les plaisirs de l’existence, il fallait en réalité voir et comprendre que dans le paysage la mort est là ?
On peut parler de la mort sans que ce soit triste : cette semaine dans “La Grande Librairie” trois livres, lumineux, qui offrent des pistes de réflexion pour vivre mieux lorsque disparaît un être aimé et peut-être quand on disparaît soi-même…
Delphine Horvilleur a accompagné, en tant que rabbin, de nombreuses familles confrontées à la mort. Dans "Vivre avec nos morts" (Editions Grasset et Fasquelle ), elle célèbre à la fois la puissance de la vie et celle des mots : c’est peut-être là que se trouve la consolation…
Jean-Marie Laclavetine s’adresse à sa soeur morte il y a 50 ans : il lui confie son quotidien, fait de rencontres, de livres écrits ou lus. "La vie des morts" (Gallimard ) est un témoignage d’amour mais aussi une preuve de la puissance de l’écriture...
Michel Rostain publie "Le vieux" (Editions Calmann-Lévy), l’histoire d’un vieux metteur en scène confronté à la mort volontaire d’un jeune comédien : une mort qui va produire des effets très différents sur les uns et les autres...
Et puis, le grand concours de lecture à voix haute ouvert à tous les collégiens et lycéens se poursuit. Ce mercredi, c’est Louis-Philippe Dalembert qui s’est rendu au collège Guillaume Vento de Menton.