Chaque année, l'archipel des Glénan, au large du Finistère sud, attire de plus en plus de monde en quête de nature grandiose et d'espaces sauvages. A une demi-heure de bateau du continent, ces 9 petites îles et leurs bancs de sable paradisiaques sont souvent comparées aux lagons antillais ou polynésiens.
Si les Glénan sont aussi connues, c'est sans doute grâce à une singulière école de voile en place depuis l'après-guerre. Entre le printemps et l'automne, des milliers de stagiaires et leurs formateurs bénévoles s'y croisent : une drôle de communauté où se sont formés les meilleurs skippers français.
Mais les Glénan sont des îles fragiles où vivent des espèces endémiques d'oiseaux et de fleurs, un archipel que la sur fréquentation menace et qu'il faut à tout prix préserver des flux touristiques. Sur place, de nombreux efforts ont été engagés et certaines des îles sont aujourd'hui à la pointe des énergies vertes.
Les équipes de “Thalassa” ont suivi pendant 9 mois la vie sur l'archipel, bondé l'été, déserté l'hiver.