"La grande librairie" mercredi 18 janvier 2023 : les invités reçus par Augustin Trapenard sur France 5 (vidéo)

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL dimanche 15 janvier 2023 2884
"La grande librairie" mercredi 18 janvier 2023 : les invités reçus par Augustin Trapenard sur France 5 (vidéo) © Jean-Philippe Baltel / Delphine Ghosarossian

Mercredi 18 janvier 2023 à 21:00, Augustin Trapenard présentera sur France 5 un nouveau numéro de "La grande librairie". Voici les invités qui seront reçus cette semaine dans l'émission.

Présenté par Augustin Trapenard, le magazine littéraire de France 5 est le grand rendez-vous de l'actualité littéraire sous toutes ses formes : romans, essais, histoire, polars, bandes dessinées, jeunesse, etc.

Chaque mercredi soir sur France 5, Augustin Trapenard convie des auteurs d'univers différents qui font l'actualité littéraire.

Mercredi 18 janvier 2023, Augustin Trapenard reçoit :

Karine Tuil Kaddishn, pour son livre « Kaddish pour un amour » chez Gallimard.

Le kaddish est l’une des prières de deuil que les juifs récitent plusieurs fois par jour. Il a pour objet, non pas la mort, mais le futur et la sanctification du nom divin. Il n’existe pas de kaddish pour l’amour — alors une femme l’écrit pour l’homme dont elle est séparée. Dans Kaddish pour un amour, celle qui aime cherche l’aimé dans l’absolu de sa présence. La langue est ciselée, épurée, témoin de la fragilité du sentiment amoureux. Ce splendide recueil, habité par un souffle mystique, renoue avec une tradition poétique hébraïque trois fois millénaire et offre une prière universelle pour le retour de l’être aimé.

Adèle Van Reeth, pour son livre « Inconsolable » chez Gallimard.

Le chagrin conduit le cœur vers la littérature et la philosophie dans l’espoir d’y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n’est-ce pas constater notre condition d’êtres résolument inconsolables ? Qu’est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-delà, que signifie l’ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et pourtant le monde n’est plus le même. Il faut s’habituer à vivre dans un monde sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent, un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c’est la peur de l’oubli qui survient. Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans l’impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative : quand le temps s’étire, on s’ennuie ; quand le temps s’arrête, on gémit. Le drame n’est-il qu’une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l’existence en connaissance de cause ?

Vinciane Despret, pour son livre « Les morts à l'œuvre » à La Découverte.

Les morts peuvent faire agir les vivants, mobiliser ceux qui restent autour de questions qui touchent à la vie collective, à l’érosion des liens sociaux, à des événements qui les dépassent ou dont l’ampleur ou la violence pourrait les détruire, annihiler ce à quoi ils sont attachés. Les morts peuvent aider les vivants à transformer le monde. Dans ce livre, Vinciane Despret nous raconte cinq histoires où des morts proches ou éloignés dans le temps ont obligé les vivants à leur donner une nouvelle place. Ces morts « insistent » parce qu’il y a eu quelque chose d’injuste dans le sort qui a été le leur : victimes de violence, commandos d’Afrique et de Provence, sacrifiés politiques à la raison du plus fort… Ceux qui restent ont décidé de répondre à cette insistance en commandant une œuvre grâce à un protocole politique et artistique nommé le programme des Nouveaux Commanditaires. Ce protocole consiste à choisir un artiste et à décider en commun d’une œuvre. Il va transformer en profondeur les commanditaires. Cela n’a rien à voir avec le deuil dans sa forme autoritaire (quand les théories psychologiques enjoignent à l’oubli). C’est avec la vie, celle qui n’est plus mais qui est encore d’une autre manière, celle qui résiste à son effacement, que ce faire avec provoque une étonnante série de métamorphoses.

Amandine Dhée, pour son livre « Sortir au jour » à La Contre Allée.

A l’origine de Sortir au jour il y a cette rencontre dans une librairie entre l’autrice et Gabriele. Gabriele est thanatopractrice. Très vite, entre elles, un dialogue s’instaure où il sera tour à tour question de la quête de sens chez Gabriele et de sa reconversion dans une profession qui véhicule autant de clichés que de préjugés, mais aussi des réflexions qui animent l’autrice à propos du désir de transmission, des pertes et des liens qui unissent les êtres et marquent les générations. Liant l’intime au politique, avec l’humour et le sens de la formule qu’on lui connaît, Amandine Dhée atteint le but qu’elle s’était fixé : « écrire un livre réconfortant sur la mort ». 

Dernière modification le dimanche, 15 janvier 2023 14:51
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