17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 17 mai 2023, Caroline Roux recevra : Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce.
Après avoir reçu jeudi dernier la grande distribution pour les inciter à prolonger les dispositifs anti-inflation mis en place par les différentes enseignes, Bercy reçoit aujourd’hui les industriels. Olivia Grégoire, la ministre déléguée au commerce, et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, entendent rouvrir des négociations entre industriels et grande distribution à l’heure où la baisse des matières premières n’est pas toujours répercutée sur la baisse des prix.
Olivia Grégoire reviendra sur la réunion d’aujourd’hui à Bercy qui a réuni les industriels et sur les dispositifs que le gouvernement souhaite mettre en place pour aider les Français à faire face à l’inflation. Elle reviendra aussi sur les différentes sanctions à l'encontre de certains industriels, accusés de faire des bénéfices.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les invités :
Bruno Jeudy, éditorialiste Politique à La Tribune.
Anne Fulda, grand reporter au Figaro, autrice du livre « Emmanuel Macron un jeune homme si parfait ».
David Doukhan, rédacteur en chef du service politique du Parisien/Aujourd’hui en France.
Jérôme Fourquet, directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur du livre « La France sous nos yeux ».
Le thème de l'émission : Violences : la haine...jusqu'où ?
"Inqualifiable", "inacceptable", ce sont les mots utilisés par Emmanuel Macron pour qualifier l’agression d’un petit neveu de son épouse à Amiens lundi soir. Le chef de l’Etat venait de répondre à une interview au journal de 20 heures de TF1 quand une dizaine de personnes se seraient dirigées vers la chocolaterie de Jean-Baptiste Trogneux et aurait jeté des projectiles sur la devanture, dont des poubelles, sans faire de dégâts. Le petit-neveu de Brigitte Macron qui habite juste au-dessus du commerce serait alors descendu et aurait reçu des coups de poing et de pied qui ont entraîné quatre jours d'ITT. Peu après, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Elles contestent cette version des faits. Quatre d’entre elles ont été relâchées sans poursuite judiciaire. Trois autres vont être jugées ce mercredi en comparution immédiate, une adolescente va être présentée au juge des enfants.
Peu après l'annonce de cette agression, de nombreuses personnalités politiques, de droite comme de gauche, ont fait part de leur indignation, alors que le débat sur les violences contre les élus et leur famille est relancé depuis la démission la semaine dernière du maire Yannick Morez, victime de menaces d’un groupuscule d’extrême droite et d'un incendie criminel de son domicile en mars dernier en Loire-Atlantique. Entendu par la commission des lois du Sénat, ce mercredi matin, il est revenu sur le harcèlement qu’il a subi pendant des mois de la part d’un collectif d’extrême droite opposé à l’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile dans sa commune de Saint-Brevin-les-Pins. Il s’est également confié sur l’absence de soutien de l’État, évoquant notamment un courrier adressé au préfet "revenu sans réponse". Il devrait être reçu en fin de journée à Matignon par la Première ministre. "Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences", avait déclaré ces derniers jours Élisabeth Borne, avant sa rencontre avec l’édile.
Le nombre de violences verbales et physiques contre des élus locaux et des parlementaires est passé de 1 720 en 2021 à 2 265 en 2022, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur dévoilés le 15 mars, soit une hausse de 32 % en un an. Dans sept cas sur dix, il s’agit de menaces, injures ou outrages. Des actes qui ciblent notamment nombre de femmes élues locales, députées, ministres ou encore la femme du chef de l’Etat Brigitte Macron.
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