"C dans l'air" mercredi 17 janvier 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 17 janvier 2024 1389
"C dans l'air" mercredi 17 janvier 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 17 janvier 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 17 janvier 2024, Caroline Roux reçoit : Gérald Bronner, sociologue, professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot - Paris VII.

Le sociologue est l’un des champions français du rationalisme. Professeur à Sorbonne Université, il l'auteur de best-sellers sur les croyances collectives (La Démocratie des crédules, Apocalypse cognitive…). Il a dirigé une commission présidentielle sur le complotisme et les fake news. Mais dans Exorcisme, récit très personnel, Gérald Bronner dévoile les croyances ésotériques et apocalyptiques de sa jeunesse.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.

Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos.

Nathalie Mauret, journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra.

Brice Teinturier, directeur général délégué de l'Institut de sondages Ipsos.

Le thème de l'émission : Macron : le virage à droite ?

Lors de sa conférence de presse retransmise par six chaînes de télévision, hier soir, Emmanuel Macron avait à cœur de renouer avec la Nation, en fixant un cap politique à la nouvelle équipe gouvernementale autour de Gabriel Attal. Un exercice de plus de deux heures, suivi par 8,7 millions de téléspectateurs, durant lequel le chef de l’État a voulu confirmer le virage à droite pris par l’exécutif, dans le sillage de la nomination de plusieurs personnalités issues des Républicains, de Rachida Dati à la Culture à Catherine Vautrin à la Santé et au Travail. Dès le début de son intervention, le ton était donné. Emmanuel Macron a pioché dans le vocabulaire de la droite, vantant une « France forte », et allant jusqu’à reprendre une expression utilisée comme slogan électoral par Éric Ciotti et Éric Zemmour : « la France reste la France ».

Au-delà du champ lexical, les priorités affichées par le locataire de l’Élysée ont confirmé elles-aussi le virage à droite de sa politique : « réarmement civique et démographique », uniforme à l’école, « choc de simplification », apprentissage de la morale et de la Marseillaise à l’école… Autant de promesses faites par le chef de l’Etat au nom du « bon sens ». Mais dans les faits, peu de choses vraiment nouvelles. Le chef de l’Etat a repris beaucoup de mesures déjà annoncées comme l’uniforme expérimenté cette année dans 100 établissements, avant une éventuelle généralisation en 2026, et la Marseillaise déjà enseignée en primaire. Emmanuel Macron a dit vouloir refonder l’instruction civique et doubler son volume horaire, ce qu’avait déjà indiqué Elisabeth Borne en juin dernier. Il a également évoqué la généralisation du service national universel en seconde, des cours de théâtre au collège ainsi qu’une régulation de l’usage des écrans pour les enfants, sans plus de détails pour l’instant.

A l’assaut des électeurs de droite, le chef de l’Etat a accusé le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, donné dans les sondages en tête aux prochaines élections européennes, d'être le « parti de l'appauvrissement collectif », «du mensonge», et a appelé à «s'attaquer à ce qui fait voter pour eux». « Lutter contre l'immigration clandestine, c'est, je pense, une des réponses au Rassemblement national », a assuré le président de la République, qui a également mis en avant la lutte contre le « chômage de masse» et la nécessité de remédier au «sentiment de dépossession» que peuvent ressentir les Français, en particulier les classes moyennes. S’adressant à cette « France de l'angle mort » qui tient le pays, Emmanuel Macron a promis que le gouvernement allait « tout faire pour que le travail paie mieux » ainsi qu’une baisse d’impôts de deux milliards d’euros en 2025.

Une semaine après le remaniement, le chef de l’Etat a également été sommé de s’expliquer sur la polémique qui touche la ministre de l’Education. Assise à quelques mètres de lui, il l’a soutenu et a appelé à l’« indulgence» après ses propos « maladroits » et ses excuses. Il a également assumé la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture malgré sa mise en examen pour corruption passive et a indiqué n’avoir pas parler avec elle de la mairie de Paris. Rachida Dati, de son côté, a annoncé sa candidature ce mercredi à la mairie de Paris en 2026. Des élections municipales qui dans la capitale mais aussi à Marseille et Lyon pourraient connaître un changement : le chef de l’Etat a plaidé pour que les maires de ces trois agglomérations soient désormais élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens.

Alors que retenir de la Conférence de presse d’Emmanuel Macron ? A-t-il convaincu les Français ? Selon un sondage BVA Xsight pour RTL, 51% des Français qui ont vu ou entendu parler de son intervention n'ont pas trouvé Emmanuel Macron convaincant. 31% des répondants seulement l'ont jugé convaincant.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 17 janvier 2024 16:39
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