"Zone Interdite" : Enquête sur la France qui travaille mais qui galère, dimanche 28 janvier 2024 sur M6

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 26 janvier 2024 2502
"Zone Interdite" : Enquête sur la France qui travaille mais qui galère, dimanche 28 janvier 2024 sur M6

Ophélie Meunier vous donne rendrez-vous sur M6 dimanche 28 janvier 2024 à 21:10 pour un nouvel inédit du magazine "Zone Interdite". Le thème de l'émission cette semaine : « Employés, précaires, fonctionnaires : la France qui travaille mais qui galère ».

C’est une réalité pour des millions de Français : leur travail ne leur permet plus de vivre dignement. Ils sont agents d’entretien, livreurs ou caissiers et s’activent au petit matin et les week-ends. Des métiers indispensables et difficiles, et pourtant la plupart de ceux qui les exercent ne s’en sortent pas. On les appelle les invisibles, ils seraient près de treize millions en France.

Mal payés, pas considérés : pendant un an, les équipes de "Zone Interdite" ont enquêté afin de comprendre pourquoi autant de Français n’arrivent plus à vivre de leur travail. Temps partiel subi, sous-traitance, contrats intenables : "Zone Interdite" va révéler comment les méthodes de certains secteurs précipitent les salariés dans la précarité. Les équipes du magazine ont découvert des situations révoltantes, même là où on s’y attend le moins comme dans la fonction publique. Les syndicats, censés protéger les salariés, sont-ils toujours à la hauteur ? "Zone Interdite" révèlera un scandale.

Sandra quitte son appartement en pleine nuit tous les jours pour rejoindre son travail dans le centre de Paris. Voiture, puis RER : elle a 1 heure 30 de transport avant de prendre son poste d’agent d’entretien au Palais des Congrès. Et après cette journée épuisante, le soir, elle enchaîne avec un second contrat, pour avoir de quoi vivre avec son fils. Le secteur du ménage emploie six-cent-mille salariés en France, la plupart à temps partiel. Au cours de notre enquête, les équipes de "Zone Interdite" ont découvert qu’en plus des horaires morcelés et subis, des salariés travaillent dans des conditions inacceptables et insalubres. Face à cela, les syndicats jouent-ils leur rôle dans le milieu de la propreté ? Chez un des géants du secteur, certaines pratiques révoltent les employés : les patrons achèteraient le silence des représentants syndicaux.

Dans de nombreux domaines, la sous-traitance s’est généralisée au prix d’une pression énorme exercée sur des petits patrons et leurs salariés. C’est le cas dans le monde de la livraison. Mathieu, 30 ans, est livreur comme plus de deux-cent-mille personnes en France. Sur la route, il prend parfois tous les risques car il doit impérativement livrer ses colis avant 13 heures. Son patron est un des milliers sous-traitants des géants du secteur : Chronopost, Fedex, DHL. "Zone Interdite" montrera les conditions aberrantes qu’imposent ces entreprises pour livrer toujours plus et toujours plus vite. Pénalités en cas de retard ou d’absence du client : les livreurs et leurs patrons sont étranglés par des contrats souvent intenables.

Aujourd’hui, le malaise se propage et même la fonction publique n’est plus épargnée. Enseignant et policier : ces métiers ont longtemps été prestigieux, respectés et bien rémunérés. Ils étaient synonymes d’ascension sociale, mais aujourd’hui ils sont parfois associés au déclassement. Comment en est-on arrivé là ? Ces professions souffrent et leur image s’est dégradée, à tel point qu’elles n’attirent plus. Alors pour combler les trous, l’État recrute désormais en contrat à durée déterminée, y compris ceux qui sont chargés de notre sécurité. Ludovic est un des sept-mille policiers contractuels. Sur le terrain, on ne voit pas la différence, mais lui la voit sur sa fiche de paie : 600 euros de moins que ses collègues titulaires. "Zone Interdite" a suivi son quotidien au commissariat, entre motivation et envie de bien faire. Mais il n’a qu’une crainte : faire un faux-pas, car contrairement à ses collègues titulaires, il est sur un siège éjectable.

Virginie, elle, a longtemps été contractuelle dans l’Éducation nationale. Et puis elle a passé le concours, afin de devenir titulaire, espérant ainsi plus de stabilité. Mais c’est tout le contraire qui s’est produit. Le rectorat l’a mutée à trois-cents kilomètres de chez elle, et c’est tout son équilibre familial qui a volé en éclats.

Dernière modification le vendredi, 09 février 2024 12:04
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Publié dans Magazines, Dimanche
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