17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce vendredi 26 janvier 2024, Axel de Tarlé recevra : François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains et eurodéputé.
Hier, le Conseil constitutionnel a censuré 40 % de la loi immigration. En tout, 32 dispositions, dont certaines particulièrement emblématiques pour l'opinion publique et défendues par la droite, ont été censurées, totalement ou partiellement. Ainsi des articles concernant le regroupement familial, le droit de séjour des étudiants étrangers -dont la "caution retour"-, les prestations sociales -aides au logement, allocations familiales...-, la délictualisation du séjour irrégulier mais aussi ce qui a trait au droit de la nationalité, dont la déchéance et la fin de l'inconditionnalité de l'hébergement d'urgence.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui portait le projet de loi immigration ensuite largement amendé par la droite au Sénat, s’est dit satisfait de la version validée par le Conseil constitutionnel, qui valide selon lui les articles défendus par le gouvernement.
Pour François-Xavier Bellamy, le vice-président exécutif des Républicains et eurodéputé, "c’est un coup d’État institutionnel qui viole la lettre et l’esprit de notre Constitution. Le Conseil constitutionnel s’assoit sur la Constitution française". Il reviendra sur la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté une grosse partie de la loi sur l'immigration.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Thomas Porcher, économiste, membre des "Economistes Atterrés".
Audrey Goutard, journaliste à France Télévisions, spécialiste des faits de société.
Aurore Gorius, journaliste pour Les Jours.
Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.
Le thème de l'émission : Agriculteurs : premier test pour Attal
Alors que la tension est montée d'un cran ces dernières heures, le Premier ministre doit annoncer ce vendredi après-midi des mesures pour tenter de calmer la colère du monde agricole. Pour cela, Gabriel Attal se rendra en Haute-Garonne. Le Premier ministre tente depuis plusieurs jours de soigner la forme comme le fond pour déminer la crise. En déplacement dans le Rhône samedi, il a promis de "réduire la paperasserie" des agriculteurs pour leur "faciliter la vie". Pour faire redescendre la pression, il a également reçu lundi soir à Matignon la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, et décidé le report du projet de loi agriculture, pourtant dans les tuyaux depuis près d'un an. Parallèlement, le ministre de l’Intérieur a dit assumé hier soir sur TF1 de "laisser faire" " à la demande du président et du Premier ministre" les agriculteurs qui accentuent leurs actions en bloquant des routes, des autoroutes et en manifestant dans de nombreuses villes depuis plusieurs jours. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a lui indiqué ce vendredi avoir relevé "un certain nombre d'infractions" à la loi Egalim et a menacé de sanctions industriels et distributeurs fraudeurs à l’heure où la colère se focalise de plus en plus sur la question des prix.
Partie d’Occitanie, la mobilisation des agriculteurs s’est étendue aux quatre coins de l’hexagone. Des actions coup de poing et des blocages ont lieu partout en France. Ainsi l'A9 et l'A7 viennent se rajouter ce vendredi aux nombreuses autoroutes déjà fermées. Du "jamais vu" selon Vinci qui recense 500 kilomètres coupés à la circulation sur cet axe. En Île-de-France, les syndicats agricoles ont appelé au "blocus de Paris" et la FNSEA a annoncé cinq barrages autour de la capitale à partir de 14h. Les agriculteurs seront "galvanisés" s'ils ne sont pas entendus, a par ailleurs mis en garde le président de la FNSEA qui entend consulter sa base avant de réagir, dans la soirée, aux annonces très attendues du gouvernement.
Alors quelles sont les revendications des agriculteurs ? Pourquoi la mobilisation est-elle partie d’Occitanie ? Qui sont les bonnets jaunes ? Comment sortir de la crise ? Enfin que reste-t-il de la loi immigration, après la décision rendue par le Conseil constitutionnel ce jeudi 25 janvier ? Que va-t-il se passer maintenant ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.